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FAHRNER  : le plastique c’est fantastique

Spécialiste de l’usinage de pièces en plastique pour l’industrie, la société Fahrner vient de doubler la surface de son site de production de Niedermodern/67 et s’engage résolument vers l’usine 4.0.

Laurent Fahrner a repris, en 1995, l’entreprise créée vingt ans plus tôt par son père. À l’époque, elle fabriquait des billots de découpe utilisés dans l’industrie agroalimentaire, mais aussi dans la maroquinerie ou la fabrication de chaussures.

«J’ai vite réalisé que cette activité avait peu d’avenir car beaucoup de clients délocalisaient leur production et j’ai donc choisi d’orienter l’entreprise vers des pièces plastiques plus techniques», explique le PDG. Pari réussi, puisque même si les billots représentent encore 25 % du chiffre d’affaires, le développement de la société se fait désormais par la fourniture dans toute la France de composants en plastique, de la pièce unique à la moyenne série: poulies de guidage, crémaillères, galets, patins, manchons…

© Benoît Linder

Recyclage des déchets

Les fabricants de convoyeurs, de machines agroalimentaires, les industriels de l’équipement ferroviaire, naval, minier ou de manutention sont des clients réguliers de l’entreprise qui emploie 21 salariés sur son site bas-rhinois. L’expansion s’est faite également par l’acquisition d’une société savoyarde de chaudronnerie plastique et par le rachat, début 2017, de Plastrance basée à Brunstatt/68, spécialiste des vitrages de sécurité en polycarbonate et thermoformage des plastiques techniques.

Enfin, elle a développé un process innovant pour recycler ses déchets plastiques en cales pour stabiliser des engins de manutention ou bien en plaques de roulage antidérapantes pour permettre de faire circuler des véhicules sur des sols instables. Un succès qui a dépassé les frontières puisque ces produits recyclés sont exportés jusqu’en Australie.

Le cobot apprend tout seul

Fahrner s’est lancée dans l’usine du futur après un diagnostic «Scan Industrie du futur» réalisé par la CCI. L’objectif est triple: d’abord obtenir des gains de productivité, puis supprimer les taches pénibles et répétitives et enfin fluidifier les systèmes d’information.

«Nous allons installer un système de chargement robotisé des plaques de matières premières qui permettra de gagner 40 % de productivité. Le robot travaillera la nuit et l’opérateur, en arrivant le matin, n’aura plus qu’à se consacrer à son cœur de métier: l’usinage. L’industrie du futur est un concept désormais accessible à des PME comme la nôtre, car les nouveaux outils numériques sont très intuitifs et ne nécessitent pas d’embaucher un programmeur. Le cobot (robot collaboratif) apprend tout seul!» se réjouit Laurent Fahrner qui compte bien le décliner dans ses autres sociétés.

P.H.

Fahrner
Z.A. Sud Val de Moder à Niedermodern • 03 88 07 73 34 • www.fahrner.fr

Direction Industrie
Frédéric Papelard • 03 88 76 42 07 • f.papelard@alsace.cci.fr
http://industrie.cci.alsace/prestations/scan-industrie-du-futur

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