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Agostino Di Foggia, 38 ans, patron et maître d’apprentissage, Wistub Brenner, à Colmar/68  : une filière gagnante

© Pictural

« Mon père encadrait déjà des apprentis. C’est donc tout naturellement que j’en forme dans mon propre restaurant, pour transmettre l’amour du métier. L’apprentissage est une excellente école de la vie. Quand les jeunes démarrent, ils sont parfois fâchés avec l’éducation nationale. Ils ne se retrouvent pas dans un système généraliste. Or, avec l’apprentissage, tous les cours théoriques prennent sens, car les matières scolaires s’appuient sur le métier. En français, ils feront une rédaction sur un restaurant, en maths une étude de cas… Ils reprennent goût à la vie et mûrissent vite, car ils se rendent compte de la réalité du travail. Pour le patron, c’est très intéressant. Mais ils demandent un investissement énorme en formation. En cuisine, les chefs adorent avoir des apprentis, car ils sont passés par là et aiment transmettre. C’est un peu l’esprit du compagnonnage. L’apprentissage est une filière gagnante. »

10/05/2016Partager