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stop à la préférence française pour le chômage

«Entreprendre, créer, prendre des risques, embaucher: c’est cette démarche positive que je veux encourager parce qu’elle fait du bien à notre pays (…). Chacun doit s’engager pour l’emploi.»Discours de politique générale du Premier Ministre du 8 avril 2014.

© Alphaspirit  / Fotolia

Des chefs d’entreprises prêts à relever le défi de l’emploi

Les chefs d’entreprises ont envie de croire au volontarisme du nouveau Premier Ministre et sont prêts à relever le défi. Mais le gouvernement doit créer les conditions favorables à cet élan en concrétisant rapidement les mesures qu’il vient d’annoncer: allégement du coût du travail de 30 milliards d’euros d’ici 2016, suppression des cotisations patronales à l’URSSAF pour les employeurs de salariés au SMIC, baisse des cotisations familiales pour les travailleurs indépendants, diminution de la fiscalité sur les entreprises avec la suppression de taxes peu significatives et baisse du taux normal de l’IS à 28% en 2020. Les chefs d’entreprises attendent aussi avec impatience le fameux choc de simplification pour réinvestir le temps improductif consacré aujourd’hui aux formalités administratives dans leur cœur de métier: créer de la richesse et de l’emploi.

Les CCI aux premiers rangs de la bataille

La préférence pour l’emploi est un combat au quotidien des CCI d’Alsace qui accompagnent chaque année plus de 3500 porteurs de projets désireux de créer leur entreprise et leur propre emploi. Les CCI portent une attention particulière aux cessions/reprises des TPE/PME, car il y a là un risque majeur de perte d’emplois. Elles forment 1400 apprentis dans leurs CFA, dont 84% sont embauchés dès la fin de leur apprentissage. Elles font évoluer les compétences de 13300 salariés et demandeurs d’emploi dans leurs Pôles Formation. Lorsque les CCI aident les entreprises à se développer, lorsqu’elles leur ouvrent le chemin des marchés internationaux, c’est aussi de l’emploi gagné. Leur donner les clés pour faire du développement durable un facteur de différenciation positif ou pour développer de nouveaux services liés au très haut débit, c’est une croissance dopée pour les emplois de demain. Enfin, l’investissement des CCI dans les infrastructures – pôles formation, ports rhénans, aéroports, centres de congrès, parcs expo, pépinières et hôtels d’entreprises, etc. – contribue considérablement à l’attractivité économique de notre région et de nos villes.

Une mobilisation aux côtés des élus locaux

Pour dynamiser un territoire, il faut d’abord dynamiser ses entreprises. Les CCI rappellent à tous les maires élus ou réélus qu’elles sont leurs partenaires privilégiés dans ce domaine. Elles seront à leurs côtés pour gagner la bataille pour l’emploi. Les maires pourront compter sur les 200 chefs d’entreprises élus des Chambres de Commerce et d’Industrie d’Alsace. Ils se battent au quotidien pour aider nos63000 entrepreneurs alsaciens à innover, imaginer de nouveaux modes d’organisation, conquérir de nouveaux marchés, etc. bref, créer de la richesse et de l’emploi sur notre territoire. C’est d’une mobilisation massive en faveur de la croissance et de l’emploi que peut naître la révolution culturelle qui mettra fin à la «préférence française pour le chômage».

07/05/2014Partager