Digibon : déjeuner à la carte

Alerte ! Notre radar à jeunes boîtes prometteuses s’affole. En ligne de mire : digibon France, installée depuis 2013 à Strasbourg. Jennifer Tugend, chargée du développement, émet pour les TPE/PME, grands groupes comme institutions publiques, des titres restaurants dématérialisés sous forme d’une carte baptisée « lunchboncard ».

Son fonctionnement se calque sur celui d’une carte bancaire, avec les avantages que cela comporte. « Si vous déjeunez pour 7,72€, vous paierez le montant exact. En cas de perte ou de vol, les salariés font opposition et récupèrent le solde restant sur leur nouvelle carte, » illustre la jeune femme.

Les restaurateurs y trouvent aussi un intérêt : le versement des sommes dépensées par leurs clients en 48 h maximum, contre trois à 21 jours pour les titres papier. Valable trois ans, ou pour des durées plus ponctuelles, la carte conserve les spécificités des titres restaurants (exonéré de charges, financé de 50 à 60% de leur montant par l’employeur, valables chez les 180 000 restaurateurs adhérents et dans les supermarchés, traiteurs, boulangeries, etc.)

Digibon, sur Un marché national de 5,5 M€

Filiale d’une entreprise autrichienne présente sur ce secteur depuis 2002, digibon France a choisi l’Alsace comme région pilote. « C’est le deuxième marché après l’Ile-de-France en termes de montant des titres restaurants et d’utilisation. Ensuite, nous nous développerons progressivement dans le reste de la France. » Pour cela, l’équipe de trois personnes facture des commissions dégressives selon le volume des commandes.

« Grâce à l’informatisation complète du système, notre premier tarif (non communicable) est accessible aux petites structures, » conclut Jennifer Tugend. Avec l’idée d’élargir un marché déjà non négligeable : 738 millions de titres émis en 2013, représentant 5,5 M€ de transactions.

LD.      Suivre @LeaDavy

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