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Trois questions à Jean-luc Heimburger : président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

© Henri Parent

Alors, le GCO, c’est parti ?

D’un point de vue légal, c’est évident : le contrat a été signé par l’état et publié au Journal officiel de la République. Pour le reste, en tant que représentant des entreprises mais aussi utilisateur régulier de l’A35, confronté aux embouteillages quotidiens, je souhaite que l’on entre désormais rapidement dans la phase opérationnelle : c’est une question de santé et d’attractivité.

Le GCO est-il la seule réponse à l’accessibilité de l’Eurométropole ?

Le GCO est une condition indispensable, mais nullement suffisante. Une chose est sûre : si le GCO ne se faisait pas, ce serait la saturation et la thrombose assurées de l’A35 et donc d’une grande partie de notre territoire, avec de lourdes conséquences en matière de pollution et de santé publique. Et bien sûr en termes économiques. Combien de temps pourra-t-on se permettre de perdre ainsi de l’argent qui pourrait être investi pour créer de la valeur et des emplois ?

Que proposez-vous en complément du GCO?

Nous avons un objectif : lors de la mise en service du GCO, en 2020, nous devons réduire de 40 000 véhicules (lire article p.8) par jour le trafic sur l’A35. Je vais présenter, dans les prochaines semaines, un ensemble de propositions servant ce but : requalification de l’A35, développement de l’offre de transports collectifs… Les pistes sont multiples et complémentaires. Ce que nous voulons, c’est offrir un cadre favorable au fonctionnement et au développement de nos entreprises. Il en va de l’attractivité de l’Eurométropole et, plus largement de l’Alsace.

© Henri Parent

10/05/2016Partager