regiolis H2, Coradia iLint, chacun son train à hydrogène

Le Coradia iLint lors d’un essai sur le réseau autrichien en 2020 © ALSTOM / Christoph BusseSi le Français Alstom est aujourd’hui pionnier sur le train à hydrogène, les premières commandes sont… allemandes. Dès 2016, le constructeur Alstom présentait à Berlin le Coradia iLint, un train conçu spécialement pour les lignes voyageurs non électrifiées. Il est en service depuis 2018 dans le Land de Basse-Saxe et à l’essai dans plusieurs Länder, dont le Bade-Wurtemberg depuis cette année. L’Autriche, les Pays-Bas et le Royaume-Uni sont également intéressés. 

Si les navettes commandées pour les lignes transfrontalières seront bi-modes (électrique et thermique), Alstom a également développé un train à hydrogène qui sera opérant en France : le Regiolis H2 sera alimenté par caténaire et à l’hydrogène sur les tronçons non électrifiés. Ce choix du bi-mode s’explique par la volonté de rentabiliser les coûteux investissements d’électrification des lignes et un mix électrique moins carboné du côté français. Plusieurs régions françaises se sont montrées intéressées, dont la région Grand Est. Celle-ci a passé commande de trois rames bi-modes (86 millions €). Les premiers essais sont annoncés pour 2023 et l’exploitation commerciale pour 2025. > P.P.

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