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MAISON LEJABY : les dessous chics

Strasbourg/67

Juste avant le premier confinement de 2020, la Maison Lejaby, spécialisée dans la corseterie depuis 90 ans, a ouvert sa quatrième boutique française à Strasbourg. Anne Meyer y accueille et y conseille des clientes de 15 à 80 ans.

Pendant les confinements, Anne Meyer a pu garder le contact avec ses clientes en visioconférence. ©  Dorothée Parent «La Maison Lejaby n’est ni une marque de mode, ni une marque de luxe, c’est une maison de création, pour qui la plus belle des séductions consiste à être soi. On suit les tendances en termes de couleurs et de styles et pour les formes nous veillons à proposer des coupes variées, qui conviennent à toutes les morphologies », dévoile Anne Meyer, directrice de la boutique strasbourgeoise. Les triangles souples, soutiens-gorge armaturés ou non du bonnet A à G, slips et tangas multicolores, joliment agencés l’attestent. En 1930 dans la région lyonnaise, la jeune Gabrielle Vianney se prête à rêver devant l’affiche du film « L’ange bleu », qui met en vedette une Marlène Dietrich femme fatale, vêtue d’une guêpière et de porte-jarretelles. Quelque temps plus tard, les femmes du village se bousculent pour acheter les premiers soutiens-gorge de « La Gaby » (d’où est né le nom de la marque Lejaby).


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Direction Commerce 
Coryse Lecoq • 03 88 75 24 16
c.lecoq@alsace.cci.fr

Un éternel recommencement

Au fil des décennies, les styles ont évolué au gré des envies et des innovations : les lignes sulfureuses de la femme fatale des années 50, qui scandait « Lejaby, c’est du tonnerre ! » ont fait place, en 1965, aux premiers sous-vêtements en lycra vendus à plus de trois millions d’exemplaires et qui coïncident avec l’émancipation de la femme. Dans les années 70, la guêpière et le jaipur ont été remisés au placard au profit du triangle aux couleurs acidulées, ultraconfortable. Comme le disait Coco Chanel : « La mode est un éternel recommencement. » Si bien que la femme fatale a refait son apparition, dans les années 80, dans la collection Eglantine incarnée par Isabelle Adjani. L’avènement de lignes minimalistes, en microfibre et sans couture a ensuite marqué les années 90.

« Green mind »

Depuis, la marque s’est beaucoup diversifiée avec des collections « green mind » de maillots de bain, des lignes homewear, sportswear en modal issu de fibres végétales ou recyclées. « À chaque étape de la fabrication, on s’engage à limiter le gaspillage et notre empreinte écologique, en pratiquant l’upcycling et en recyclant l’eau de teinture, ce qui représente une économie d’eau de 85 % », précise Anne Meyer. Tous les articles sont labellisés Oeko-Tex, qui garantit l’absence de produits toxiques pour le corps et l’environnement. Broderies suisses, viscose italienne, dentelle de Calais, satin belge, tulle élastique et micro-jacquard résille allemands : près de 90 % des tissus proviennent de fournisseurs européens !
Le souci du détail et du « bien-aller » habite la Maison Lejaby qui « ne s’adresse pas qu’à des top models, mais aime les imperfections. Quels que soient les complexes des clientes, on est là pour les aider », confirme la commerçante, ancienne personal shopper au Printemps. « J’aime les gens, les accueillir, les conseiller, leur faire plaisir.  » Un discours qui coche toutes les cases du cahier des charges du Label Qualité Accueil de la CCI auquel
elle a postulé ! > D.K.

Maison Lejaby
13 rue de la Mésange à Strasbourg • 03 88 98 94 28
maisonlejaby.com
 @maisonlejabyfr 
 @MaisonLejaby 
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