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VERIFEASY : la fintech qui simplifie l’export

Strasbourg

Sans diplôme, Arnaud Doly est en train de révolutionner le traitement des crédits documentaires, l'une des formalités internationales les plus fastidieuses.

En trois minutes, des algorithmes balaient les documents du credoc et détectent la moindre erreur, au lieu de quelques heures manuellement. © Dorothée ParentLorsqu’une entreprise souhaite exporter ses produits dans un pays où le risque d’impayé est élevé, elle utilise la technique du crédit documentaire (credoc). Un mécanisme utilisé par les banques de l’importateur et de l’exportateur qui garantit que la facture sera bien réglée à réception de la marchandise ! « La procédure nécessite la vérification manuelle de dix documents en moyenne (certificats d’origine, de conformité, d’inspection…) et la moindre erreur peut bloquer la transaction. 70 % des documents sont refusés, ce qui occasionne des retards, des frais de stockage supplémentaires et même des pénalités », observe Arnaud Doly. Après s’être formé à Londres, il a eu l’idée de développer une plateforme destinée à automatiser l’examen de conformité des documents. En trois minutes, des algorithmes balaient les documents scannés et détectent la moindre erreur au lieu de quelques heures manuellement.  « J’ai détourné l’utilisation des logiciels de reconnaissance optique utilisés par les universités pour contrôler que les thèses ne soient pas plagiées.

"4,2 millions de transactions se font avec un credoc "

Au lieu d’identifier les copiés/collés, je m’en sers au contraire pour faire apparaître les différences entre les documents », explique le jeune start-upper. Sa plateforme est actuellement testée en mode « pilote » par plusieurs banques à Strasbourg, Paris et Luxembourg. La version finale devrait être lancée rapidement, après en avoir amélioré la fiabilité et l'expérience utilisateur.

Devenir une norme internationale

Cet outil simple, rapide et fiable intéresse également les entreprises qui émettent des credocs, en particulier celles qui exportent en Afrique et en Asie. Il permet de diminuer les coûts de moitié et d’économiser des tonnes de papier. Verifeasy se rémunère selon le volume de transactions. Pas d’achat de licence, mais une facturation calculée en fonction du nombre de documents contrôlés. C’est un marché potentiel considérable qui s’ouvre à la start-up, puisque 4,2 millions de transactions se font avec un credoc dans le monde chaque année, dont 100 000 en France. « Mon objectif est de faire de ma plateforme une norme validée par la Chambre de commerce internationale, l’organisme chargé de définir les règles du commerce mondial », explique Arnaud qui se prépare à une levée de fonds et a ouvert un bureau parisien à la STATION F, la plus grande pépinière de start-up au monde. « J’ai beaucoup apprécié l’accompagnement de la CCI ; il m’a permis de structurer mon modèle économique à partir d’une idée », souligne Arnaud Doly. Le jeune homme réfléchit déjà à décliner son outil à d’autres secteurs, comme par exemple celui des transactions immobilières. Pas mal pour quelqu’un qui a quitté le lycée à 17 ans sans le bac !  >  P.H.

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