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Isenmann : le mariage du savoir-faire et de la présence sur le terrain

Spécialisée dans la fabrication de grilles de toiles de criblage en acier et polyuréthane pour l’industrie, Isenmann vise à se développer dans de nouveaux pays. Récemment accompagnée par la CCI, l’entreprise s’appuie surtout sur son savoir-faire et sur les réseaux.

© Dorothée Parent

Spécialisée dans la fabrication de toiles de criblage en acier et en polyuréthane, Isenmann est née fin des années 1940. Cette entreprise familiale a été reprise depuis par le groupe Steinhaus. Isenmann a ainsi pu profiter de l’expérience de ce groupe également familial, 3500 personnes dans le monde, pour se diversifier. «Passant de l’acier au polyuréthane, nous avons notamment créé un produit basé sur de longues recherches sur les polymères, d’une durée de vie plus importante que l’acier», explique Manuel Fernandez, responsable export. Celui-ci a participé à une mission de prospection organisée par la CCI de Région Alsace à l’occasion du salon Wampex d’Accra, au Ghana. Appréciant de partager les coûts avec d’autres entreprises du secteur «Mines et hydrocarbures», il souhaitait rencontrer de nouveaux prospects et, bien qu’ayant déjà un partenaire sur place, avoir une meilleure connaissance du marché. «Je n’ai pas encore pu mesurer le retour sur investissement de ma présence au salon, la manifestation se tenait à un moment où la crise de l’or avait induit l’arrêt de certaines productions. Certes nous avons eu des contacts, mais il ne s’agissait pas forcément des décideurs, c’est-à-dire ceux qui sont les responsables des matériels et de la maintenance. C’est un peu le risque dans ces pays où la culture est différente de la nôtre. Il faut savoir s’adapter au contexte». Pour Manuel Fernandez l’export se développe à partir de l’utilisation de plusieurs réseaux, à créer dans les différents pays. Le prochain marché qu’il entend tester avec la CCI est l’Afrique de l’Est. En France, à Mundolsheim/67, le bureau commercial d’Isenmann emploie 14 personnes, qui participent à un chiffre d’affaires de 10 M€, dont 25% sont réalisés à l’export.

Pas d’autre choix que de prospecter d’autres zones

Les clients français sont des carrières indépendantes ou des groupes du secteur BTP. Les donneurs d’ordre étrangers, qui se situent également dans les mines et carrières sont issus de grands groupes français ou locaux, les producteurs de nickel en Nouvelle Calédonie, de phosphate au Maroc, de fer en Mauritanie ou encore d’or en Afrique. «Pour nous développer, nous n’avons pas d’autres choix que de prospecter d’autres zones et pas forcément celles qui sont francophones, mais également anglophones et hispanophones. La concurrence des pays étrangers est très forte, avec des coûts de main-d’œuvre très compétitifs. Il faut se concentrer sur ses produits, innover continuellement. Au-delà de l’accompagnement de la CCI, il ne faut pas avoir peur de partir pour toquer aux bonnes portes, que ce soit au Sahel, au Mali, ou au fin fond du Burkina Faso… Le secret de la réussite? «Conjuguer savoir-faire et présence régulière sur site». FH.

Isenmann • Quartier d’entreprise Le Fortin • 13, rue Desaix à Mundolsheim • 03 88 83 65 57 • www.isenmann.fr

CCI Alsace Export • 03 88 76 42 12 • alsace-export.com

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