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Accessibilité : mettez-vous aux normes

Tic-tac, tic-tac. La date butoir du 1er janvier 2015 pour rendre son établissement accessible aux personnes en situation de handicap (visuel, moteur ou auditif) approche.

Aménagement pour personnes à mobilité réduite au Monde du Vin à Saint-Louis © Jean-François Badias

Cette obligation légale concerne les activités commerciales, artisanales, de services ou de tourisme qui accueillent du public, en les obligeant à réaliser des aménagements intérieurs comme extérieurs. Les produits, les caisses, les cabines d’essayage, les installations sanitaires et/ou les chambres, dans le cas de l’hôtellerie-restauration, doivent par exemple être accessibles. Si de nombreuses entreprises accusent du retard sur ces travaux, d’autres prennent de l’avance. «J’ai placé des bandes signalétiques sur ma porte d’entrée pour les malvoyants, baissé la hauteur de mon comptoir et matérialisé une place de parking pour personne à mobilité réduite,» relate Fabrice Renner, propriétaire du Monde du Vin à Saint-Louis.

Un public plus large visé

Des dérogations s’obtiennent en cas de travaux trop coûteux, d’impératif de «préservation du patrimoine» ou d’impossibilité technique, comme dans le cas de notre commerçant: «J’ai un escalier situé en plein milieu du magasin, il est impossible de réaliser une rampe. Par contre, je l’ai sécurisé en installant des rambardes et des bandes rugueuses.» Coût total de ces aménagements, pas tous cités, environ 3500€. «Ils s’avèrent aussi utiles pour nous, lorsque nous déplaçons des cartons de vins par exemple, ainsi que pour les personnes âgées et les familles avec poussettes,» précise Fabrice Renner. Autant de clients potentiels et d’économies futures: en cas de non-respect des normes, les entreprises risquent 45000€ d’amende.

Les conseillers CCI de la direction commerce et appui • à l’hôtellerie restauration peuvent vous épauler pour constituer votre dossier • de demande de dérogation.

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