HYPROMAT-ÉLÉPHANT BLEU : l’éléphant vert
Yves Brouchet, directeur général du groupe Hypromat-Éléphant Bleu, ne voit pas d’éléphants roses, mais des éléphants verts. Depuis sa création en 1987, la marque de lavage automobile la plus connue et la plus appréciée des Français est très engagée dans la préservation des ressources en eau.
«Laisser la pluie se charger du lavage de votre voiture n’est pas écologique », peut-on lire sur le pare-brise sale d’une voiture, qui n’est visiblement pas passée sous les jets à haute pression ou les portiques d’un des 460 centres de lavage Hypromat en France. En effet, les eaux de ruissellement chargées en hydrocarbures (20 %) et en métaux lourds (phosphore, cuivre, plomb, arsenic, mercure…) engendrent une pollution passive qui s’infiltre dans les cours d’eau et les nappes phréatiques et atteint les organismes vivants. Tous les maillons de la chaîne alimentaire en sont impactés : algues, plancton, mais aussi poissons, crustacés, coquillages qui finissent… dans nos estomacs ! Raison pour laquelle, selon l’article L1331-10 du Code de la santé publique, il est interdit de laver sa voiture à son domicile, sous peine d’une amende de 450 €. Sans compter que cette pratique est 45 fois plus gourmande en eau qu’un lavage chez un professionnel.
Le poids d’un éléphant en polluants
« En récupérant 360 grammes de boues après chaque lavage, un centre collecte, chaque année, le poids d’un éléphant en polluants, soit 5 à 6 tonnes ! Avec 460 stations en France et 7,7 millions de lavages par an, nous captons, traitons, pacifions quelque 2 800 tonnes », détaille Yves Brouchet, fier de son engagement environnemental. L’eau permet de déloger et trier efficacement les polluants dans les moindres recoins, notamment les passages de roues et les jantes. 95 % de l'eau utilisée est restituée dans le milieu naturel, après traitement en station d'épuration.
Ancrage écologique
Dans une logique d’économie circulaire, les sables lavés, les boues traitées et pacifiées sont revalorisés dans les travaux publics, tandis que les résidus d’hydrocarbures filtrés servent de combustible pour l’industrie. Comme le rappelle le directeur, « l’ancrage écologique du groupe ne date pas d’hier. Porté par un réseau de franchisés, pour certains « Ambassadeurs de l’eau » auprès des collectivités, il se renforce encore grâce aux innovations technologiques ». Ainsi, dès les années 90 et bien avant son interdiction en 2005, Hypromat avait banni de ses savons (biodégradables) le nonylphénol, un perturbateur endocrinien pour la faune. En participant à la dépollution des parcs automobiles en France, en Suisse, en Espagne et au Maroc, l’Éléphant Bleu mériterait d’être rebaptisé l’Éléphant Vert. > Dorothée Keller
Hypromat - Éléphant Bleu
Z.I. - 15 rue du Travail à Hoerdt • 03 68 00 18 60
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