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Deya  : passage de relais en douceur

C’est en courant au pied du Mont Sainte-Odile en octobre 2015 que Michel Ossola, cofondateur de Deya, a proposé à Nicolas Berthelot de reprendre l’entreprise d’ingénierie et de prestations de services audiovisuelles qu’il a fondée en 1996.
IRCAD : retransmission d’opérations en direct © DR

Tous les deux amateurs d’ultra-trail, ces athlètes ont pris le temps de préparer cette transmission conclue en septembre 2016. Nicolas Berthelot, 36 ans, commercial expérimenté, et son épouse, ingénieure informatique, désiraient quitter la région parisienne pour une meilleure qualité de vie. Michel et Daniel Ossala, respectivement âgés de 55 et 62 ans, voulaient prendre du recul. « Au-delà de l’aspect financier, nous souhaitions trouver un repreneur qui garantisse la pérennité de l’entreprise et surtout l’emploi des 15 collaborateurs », explique Michel Ossola qui accompagne les deux nouveaux dirigeants jusqu’en septembre 2017.

Joaillier de l’audiovisuel

Deya s’est positionnée dès l’origine sur des prestations haut de gamme et a misé sur la diffusion d’images haute définition. À son actif, les plus belles salles audiovisuelles de la région : l’ENA, le Centre de formation du Crédit Mutuel du Bischenberg, le Conseil Départemental du Haut-Rhin, l’AGIPI, General Electric, Alstom à Belfort, le Forum Hager… Mais la référence dont Michel Ossola est le plus fier est sans conteste l’IRCAD. « Le professeur Marescaux nous a fait confiance pour chacun de ses projets jusqu’à récemment l’IHU (Institut de Chirurgie Guidée par l’Image). » Grâce à l’équipement mis en place par Deya, 5 000 chirurgiens se forment chaque année en suivant des interventions en direct. Le tout est piloté par une tablette !

Usine du futur

Après une phase d’assimilation, Nicolas Berthelot a déjà plusieurs projets en tête. « Nous sommes fiers de rejoindre le cercle des offreurs de solutions pour « l’Usine du futur » dans le cadre de l’initiative lancée par la CCI et la Région. Nous proposerons, par exemple, des outils collaboratifs innovants tout au long d’une chaîne de production », précise le jeune repreneur. Il souhaite également se développer sur le Grand Est et à Paris où il rejoindra le Club des 100 à la Maison de l’Alsace. « Le marché est prometteur », affirme Nicolas. « On aura toujours besoin de se réunir mais il faudra proposer des solutions toujours plus connectées, plus collaboratives et plus communicantes. » Nul doute que la confrontation avec des concurrents nationaux et internationaux stimulera ce coureur de fond habitué à franchir les obstacles. P.H.

Deya 3 rue Pierre et Marie Curie à Ostwald 03 88 55 53 80 nicolas.berthelot@deya.frwww.deya.fr

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