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Ostwind International : vents porteurs

Schiltigheim/67

L’entreprise familiale bavaroise fondée à Ratisbonne en 1992, spécialisée dans les parcs éoliens mise sur la France pour compenser le ralentissement du marché allemand. Sa filiale française a déjà une centaine d'éoliennes validées pour les quatre ans à venir et 150 à l’étude.

Ostwind a construit 189 éoliennes en France, représentant 422 mégawatts, soit une puissance équivalente à près d'un demi-réacteur de Fessenheim. © Dorothée Parent Avec 100 millions € dépensés, Ostwind sera le premier investisseur privé alsacien en 2020, mais pourtant l’entreprise n’érigera aucune éolienne en Alsace cette année ! « La majeure partie du territoire français est propice au développement de cette énergie renouvelable, sauf l’Aquitaine et l’Alsace !
Dans ces régions, le vent est insuffisant pour produire de l’électricité dans de bonnes conditions de rentabilité. En 20 ans, nous avons construit 189 éoliennes dans l’Hexagone, représentant 422 mégawatts, soit une puissance identique à près d'un demi-réacteur de Fessenheim, l'équivalent de l'approvisionnement du Bas-Rhin », explique Fabien Kayser, le PDG du groupe. Ostwind est à la fois concepteur, installateur et exploitant de parcs éoliens. La société revend ensuite l’électricité produite à EDF. « Jusqu’à maintenant, le prix de rachat était fixé à huit cents le kilowatt/heure, mais désormais il sera déterminé dans le cadre d’appels d’offres, ce qui va naturellement le faire baisser », s’inquiète le dirigeant.

Protéger les chauves- souris

En France, entre les différentes études d’impact, demandes de permis de construire et éventuels recours, il faut entre 12 et 15 ans pour commencer à faire tourner des pales, contre cinq à six ans outre-Rhin. Les projets sont en général plutôt bien acceptés par la population, sauf bien sûr par ceux qui en contestent l’esthétique et certains défenseurs de l’environnement. « Pour protéger les chauves-souris par exemple, nous avons créé un dispositif qui met les pales à l’arrêt au moment où ces chiroptères partent à la chasse aux moustiques !
Finalement, 95 % des projets aboutissent grâce à une bonne concertation très en amont », se félicite Fabien Kayser. Il est vrai que pour des petites communes rurales, un parc éolien représente une source de revenus non négligeable, de l’ordre de 12 000 € par éolienne et par an, sans compter le loyer de l’emprise foncière. Cela génère de l’activité et donc de l’emploi, pendant la construction et ensuite pour la maintenance. La commune de Fruges dans le Pas-de-Calais en redemande ! Après un premier parc de 70 éoliennes terminé en 2009, 17 supplémentaires sont autorisées. Les retombées financières ont permis de créer de nombreux équipements collectifs dans le canton et de générer 150 emplois directs. En Alsace, le projet de cinq éoliennes au Col du Bonhomme a été abandonné en 2013, car certains acteurs croyaient impossible de concilier développement économique et protection de la nature. Ostwind espère pourtant toujours une issue favorable pour ce projet exemplaire lancé en 2004 avec la possibilité pour les collectivités et les habitants d’y investir.  « Dans notre métier,
le maître-mot est « endurance » », se résigne Fabien Kayser. > Patrick Heulin

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