3 questions à Gilbert Stimpflin, président de la CCI Grand Est

« Gagner en influence à Bruxelles »

© Michel Caumes

 

Vous êtes très présent à Bruxelles. Pourquoi?

G. S. • Il est important que les représentants des entreprises portent leurs messages dans les instances européennes. Et c’est au siège de la Commission européenne à Bruxelles que les dossiers évoluent. Nous avons donc pris notre bâton de pèlerin pour activer les discussions sur les sujets qui intéressent nos entreprises : l’innovation et la compétitivité, la transition numérique, l’attractivité. C’est particulièrement enrichissant d’échanger avec nos homologues européens, qu’il s’agisse de retours d’expériences ou de mutualisation de réseaux. Il y a un enthousiasme collectif à faire bouger les lignes.

Quels enseignements en tirez-vous?

G. S. • Il faut occuper le terrain et faire remonter systématiquement les informations, les avancées ou les interrogations. Nous sommes très proches des Allemands - et notamment de nos voisins du Bade-Wurtemberg, de la Sarre et du Rheinland-Pfalz - qui sont particulièrement actifs à Bruxelles. Nous partageons avec eux les mêmes questions et les mêmes ambitions sur la simplification des procédures, les outils de financement, la mobilité et l’apprentissage transfrontalier.

Quelles sont les prochaines étapes ?

G. S. • Nous allons accentuer cette démarche franco-allemande avec un double objectif : lever les contraintes qui pèsent sur les échanges transfrontaliers et permettre à nos entreprises de bénéficier davantage encore des opportunités créées par les marchés européens. Exploiter des fonds européens, cela relève d’une stratégie et cela demande beaucoup d’énergie et d’entregent dans le sens où il faut comprendre les rouages et les cercles. Avec nos homologues de Karlsruhe et Fribourg, nous avons décidé d’y consacrer beaucoup de temps pour faire de l’Europe un levier de développement majeur pour nos entreprises.

Je participe