Pierre Lannier : l’avenir est au «multicanal»
Le Web et les réseaux sociaux pour réussir à l’export ? Le fabricant de montres Pierre Lannier, converti avec succès au e-business, est un exemple de la relation client en ligne.
Plus de 500 000 montres fabriquées chaque année, dont 20% sont vendues à l’export: l’international est devenu une opportunité de croissance pour Pierre Lannier qui veut atteindre 50% de son chiffre d’affaires à l’export à l’horizon 2021.
Dans un environnement très concurrentiel et à l’heure du tout numérique, la société- installée à Ernolsheim-lès- Saverne/67 - a opéré un tournant stratégique en se lançant dans une distribution «multicanal» à l’échelle internationale. «Nous nous sommes adaptés à l’évolution des canaux de distribution, souligne Pierre Burgun, directeur de la société. Il y a cinq ans, nous n’avions que des importateurs-distributeurs classiques qui distribuaient les montres auprès des détaillants.
L’influence des réseaux sociaux
À présent, nous sommes relayés par des distributeurs qui vendent à des sites internet, voire qui possèdent eux-mêmes des sites de vente en ligne. Par ailleurs, le dynamisme des réseaux sociaux a changé la donne sur le plan de la communication. Aujourd’hui, il est tout à fait envisageable de s’implanter dans un pays sans distributeur, ni détaillant.
C’est une vraie révolution. Elle nous conduit, via notre pôle digital, à définir une stratégie globale de contenu web et à mettre en avant notre site marchand. En moins de deux ans, notre résultat à l’export a progressé de 40%. L’enjeu est de développer cette présence sur le net et les réseaux sociaux en entraînant les distributeurs dans cette dynamique. »
Pierre Lannier 16 rue de Dossenheim à Ernolsheim-lès-Saverne
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