3 questions à : michel Kahn

Conseiller technique à la CCI Alsace Eurométropole

Michel Kahn Conseiller technique à  la CCI Alsace Eurométropole © DR« Un rôle d’éclaireur et de révélateur »

Qu’est-ce qui explique, selon vous, le succès des réseaux en Alsace ?

M.K. Notre région est une terre d’élection pour de nombreux franchiseurs qui la perçoivent comme un territoire dynamique sur le plan commercial et un tremplin vers les marchés européens. Des réseaux reconnus y sont installés et de nouvelles enseignes innovent et investissent depuis l’Alsace. Le mouvement va s’amplifier avec les opportunités du futur liées aux technologies de rupture adossées au digital, ainsi qu’aux démarches écoresponsables qui ont une résonance auprès des consommateurs.

Comment se traduit l’accompagnement de la CCI ?

M.K. La CCI Alsace Eurométropole intervient notamment dans l’étude de faisabilité d’un projet. Nous proposons ainsi des prestations de diagnostic et des recommandations qui vont permettre de structurer un projet de franchise ou de partenariat et faciliter la prise de décision. Notre action se nourrit de notre expertise approfondie des commerces, des services et de l’industrie. Nous avons un rôle d’éclaireur et de révélateur de jeunes pousses de réseau qui peuvent s’épanouir en Alsace. La CCI est aussi présente sur des salons spécialisés comme le salon de l’immobilier commercial, où nous faisons la promotion des enseignes.

La formation fait aussi partie de ce soutien ?

M.K. Oui. Elle est d’ailleurs historique. La première formation en France en matière de franchise a été initiée à Strasbourg par la CCI et l’IREF. Nous avons aussi créé, à la Faculté de Droit de Strasbourg, le Centre d’Études Internationales de la Franchise (CETIF). Nous franchissons aujourd’hui une nouvelle étape avec la création d’une école des commerçants en septembre prochain. Elle s’adressera aux porteurs de projets, ainsi qu’aux salariés en reconversion qui veulent entreprendre en s’installant en franchise ou en partenariat. La CCI est là pour les aider à se poser les bonnes questions, bien évaluer l’état du marché et la validité du concept. Être au clair avec ses motivations en valorisant ses atouts et ses marges de progrès. Ce projet d’école des commerçants est plein de promesses.

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