Europrocess : l’étiquetage à tous les étages

Identifier la composition d’un produit, son nom, sa marque, son prix, sa traçabilité en logistique et en production, son code-barre… Des industriels de l’automobile, de l’agroalimentaire (Heimburger, Grands Chais de France), de la plasturgie (Aptar CSP Technologies), de la métallurgie, de la cosmétique aux petits artisans, producteurs de foie gras, de vin, de jus de pommes, tous ont besoin d’étiqueter leurs produits. Europrocess leur fournit des étiquettes adhésives en bobines et paravents, vierges et imprimées en flexographie, typo, offset ou numérique (HP Indigo).

« On morcèle les commandes »

Au-delà de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, une grève massive de quatre mois chez le papetier finlandais UPM a mis en péril toute la chaîne d’approvisionnement en papier en Europe. « Aujourd’hui, nous sommes contraints de refuser des nouvelles commandes de prospects pour continuer à livrer nos clients fidèles dans des délais acceptables », regrette sa présidente, Estelle Lagier, qui interdit le new business à ses commerciaux, tant que la situation ne sera pas revenue à la normale. « On morcèle les commandes, en fonction des réapprovisionnements, à tel point que le client qui réclame 400 000 étiquettes, les recevra par petites quantités au fil de l’eau. » Pour compenser cette baisse d’activité print, l’imprimeur commercialise en parallèle des imprimantes, lecteurs, tablettes et terminaux codes-barres, dont il assure le service après-vente et la livraison de pièces détachées.

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Direction Mutation des entreprises, Information et Marketing
Bas-Rhin
Karim Djafour • 03 88 75 25 06
k.djafour@alsace.cci.fr
Haut-Rhin
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a.goetz@alsace.cci.fr

Rajeunir sa marque employeur

Le manque de matières premières, mais aussi de bras fait couler beaucoup d’encre. « Après 36 années d’existence, on avait besoin de faire un check-up de nos leviers de communication et d’élaborer un plan d’action afin d’anticiper le départ en retraite, dans cinq ans, de certains de nos collaborateurs, dont trois ont fêté leurs 25 ans d’ancienneté », explique Estelle Lagier. « Toutes les entreprises me disent peiner à recruter », déplorait récemment le président de la République, Emmanuel Macron. Une réalité, à laquelle est confrontée Europrocess qui recherche trois salariés depuis six mois. Elle a alors entrepris de rajeunir sa marque employeur et de monter en compétences sur les réseaux sociaux, en élaborant sa transformation digitale via une feuille de route de la CCI. « Depuis, notre notoriété en nombre d’abonnés sur Facebook et LinkedIn a bondi de 110 % et leur taux d’engagement de 350 % », se réjouit la directrice générale, dont l’un des postes vacants a même été pourvu par ce biais-là. Qui dit nouvelles recrues, dit aussi nouvelles machines ! Deux investissements qui lui permettront d’élargir son offre et de gagner en compétitivité, en qualité d’impression et en productivité. > D.K.

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