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Charpiot Techniques : des trous d'première classe

Eschau/67

Depuis 1986, Charpiot Techniques, spécialiste en repoussage sur métaux et tôlerie industrielle, « arrondit les angles » et « fait des p’tits trous, toujours des p’tits trous ». Les investissements machines réalisés pour automatiser une partie de sa production valaient bien un site internet à leur mesure. C’est bientôt chose faite, suite à l’intervention de la CCI dans le cadre du dispositif Grand Est Business Act.

Charpiot Techniques a investi 500 000 euros dans un nouveau  laser de découpe. © Dorothée Parent Historiquement, l’entreprise est spécialisée dans le repoussage sur métaux (acier, inox, aluminium, cuivre, laiton, zinc) sur machine manuelle et automatique, qui représente un quart de son chiffre d’affaires. Sous l’action d’une molette, le métal est déformé comme sur un tour de potier, pour lui faire épouser la forme d’un mandrin. Charpiot Techniques a progressivement étendu son activité à la tôlerie industrielle avec la découpe laser, le cisaillage, le pliage avec un parc de quatre plieuses, le roulage (la tôle est roulée pour obtenir des viroles rondes, oblongues, tôles multi-rayons type glissières de toboggan), le poinçonnage (perforation de la tôle avec un poinçon et une matrice, complémentaire au laser) et la soudure aluminium, acier, inox. Yannick Charpiot, directeur général, dont le papa a repris l’entreprise en 1986, le reconnaît lui-même : « Jusqu’ici, notre site internet ne respirait pas la modernité. »

Rester concurrentiels

Un décalage d’autant plus frappant, qu’il a investi 500 000 euros dans un laser de découpe 2D dernier cri, 6 kW, avec chargement et déchargement automatique. Selon les épaisseurs de matières, il s’avère deux à quatre fois plus rapide que l’ancien modèle 2D, 3 kW. Ce « gros bébé » découpe des épaisseurs jusqu’à 30 mm sur l’acier, l’inox, l’aluminium et 12 sur le cuivre. « Comme toute bonne entreprise qui se respecte, nous disposons également d’une ébavureuse, dans laquelle toutes les pièces qui sortent de la découpe, sont traitées pour adoucir leurs champs et garantir une qualité optimale. Les équipements ne sont pas éternels, reconnaît Yannick Charpiot. Nous investissons continuellement pour rester concurrentiels et sécuriser l’outil de production. Très impactés par la hausse du prix des matériaux et de l’énergie, nous sommes passés du simple au double. Ces nouvelles machines, moins énergivores, permettent de limiter la casse. En passant par exemple d’un laser CO² à un laser fibre, nous réduisons les coûts de maintenance, mais aussi notre consommation de gaz et d’électricité de 40 %. »

Une vitrine digne de ce nom

Le projet d’installation de panneaux photovoltaïques devrait couvrir les besoins énergétiques, neuf mois de l’année, du site, amené à s’agrandir de 1 500 m². Sa clientèle française et allemande se révèle aussi variée que ses métiers : industries agroalimentaire (lignes de production), pharmaceutique, du luxe (supports pour Lalique ou la Compagnie des Cristalleries de Saint-Louis), bâtiment (habillage, enseigne pour la Brasserie Perle), luminaires, transport, ventilation, PLV (présentoirs, mange-debout)… À l’évidence, il manquait à ce savoir-faire de pointe, une vitrine digne de ce nom ! Dans le cadre du dispositif de transformation digitale Grand Est Business Act (GEBA), la CCI a formé l’un des salariés à l’utilisation des réseaux sociaux et le site internet d’une douzaine d’années est en cours de refonte. « Un nouveau site internet : ça me trottait dans la tête depuis un certain temps, avoue Yannick Charpiot, qui ne disposait pas forcément des bons outils pour y parvenir. La CCI a impulsé cette dynamique qui nous manquait pour nous lancer ! » > D.K.


Grand Est Business Act (GEBA) maturité digitale
Se lancer sur les réseaux sociaux
Produire son énergie renouvelable

Direction Mutation des entreprises, Information et Marketing
Coralie Peltret • 03 88 75 24 62
c.peltret@alsace.cci.fr

Charpiot Techniques 
12 rue de l’industrie à Eschau •
 03 88 64 96 28
charpiot-techniques.com 
 Charpiot Techniques
  

 

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