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trois questions à Jean-Pierre Lavielle : président de la CCI Sud Alsace Mulhouse

© Serge Nied / Studio Chlorophylle

 

Pouvez-vous nous rappeler en quoi consiste le projet de desserte ferroviaire de l’EuroAirport?

La nouvelle liaison ferroviaire permettra un raccordement direct à l’EuroAirport par les trains régionaux et consolidera la zone de chalandise allant de Strasbourg au nord, à Besançon au sud, jusqu’à Freiburg en Allemagne et Zürich en Suisse en offrant des connexions supplémentaires. Le projet a été soumis à une concertation publique au printemps 2013 dans les trois pays.

Quels sont les avantages d’une telle réalisation?

Pour les passagers et les employés de la plate-forme de l’aéroport, cela se traduira par plus de confort – avec un cadencement «rapide» des trains – et de sécurité avec des temps de transport raccourcis et fiables. En plus de participer au désengorgement des autoroutes, elle constituera également une alternative écologique à l’usage de la voiture.Enfin, d’un point de vue économique, la desserte contribuera au développement de toute la région tri-nationale et à une plus grande compétitivité de notre aéroport. Aujourd’hui, tous les grands aéroports disposent de liaisons ferroviaires.

Quels ont été les freins à l’aboutissement de ce projet de longue date?

Il n’y a pas eu de réels «freins», si ce n’est la question budgétaire. Il s’agit d’investissements importants qui nécessitent l’adhésion de nombreux partenaires des côtés français, suisse et allemand. S’agissant d’un grand projet, les délais entre le démarrage du chantier en 2016 et son achèvement prévu pour 2018 sont relativement longs.La CCI Sud Alsace Mulhouse, membre du conseil de promotion de la desserte, soutient depuis le début ce projet qui s’inscrit dans l’intermodalité des moyens de transport et dynamise notre région.

12/11/2013Partager