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Trois questions à Jean-Pierre Lavielle : président de la CCI Sud Alsace Mulhouse

© Serge Nied / Studio Chlorophylle

En tant que CCI territoriale, vous défendez âprement la proximité. Concrètement, ça donne quoi?

Notre première recette est le développement de rencontres et de discussions. Échanger avec les chefs d’entreprises est primordial, entendre leurs avis, comprendre leurs préoccupations, essayer d’y apporter une réponse, tout cela est notre mission. Cette action terrain, c’est aujourd’hui l’ensemble de nos équipes qui y répond, et plus particulièrement nos conseillers proximité. Leur but est d’approcher les entreprises qui n’ont pas le réflexe CCI, près de 360 entreprises ont ainsi été entendues en 2014.

Mais la CCI reste une institution. Elle peut rebuter ou impressionner, non?

C’est une réalité, effectivement. Nous avons encore l’image d’une administration et la seule manière de changer cette image, c’est de prouver! Prouver que les hommes et les femmes qui œuvrent chaque jour pour le développement économique sont aussi à la CCI. Prouver que nous existons par et pour les chefs d’entreprise. Prouver aux entreprises qu’elles peuvent compter sur nous! Nous pouvons être les catalyseurs de la passion d’entreprendre des dirigeants d’entreprises.

Et ces preuves, quelles sont-elles?

Ce sont toutes les prestations que nous proposons à nos ressortissants. Nous en avons plus de 170. Accompagnement à la création et reprise d’entreprise, formalités, promotion des savoir-faire, maîtrise de l’environnement juridique, anticipation des difficultés, financement, formation, transmission d’entreprise, etc. Nous intervenons tout au long de la vie de l’entreprise. Et au-delà de cet appui technique, nous avons pour ambition de faire du Sud Alsace la terre de tous les possibles et d’entraîner dans cette spirale vertueuse nos politiques et l’ensemble des acteurs du développement économique.

12/01/2015Partager