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Trois questions à Gilbert Stimpflin : président de la CCI Sud Alsace Mulhouse

© Michel Caumes

Gilbert Stimpflin, vous êtes le nouveau Président de la CCI Sud Alsace Mulhouse. Mais quel entrepreneur êtes-vous?

Enfant, je passais beaucoup de mon temps libre à l’entreprise SOTEGA, filiale de TEXUNION, dont mon père était le directeur et c’est ainsi que j’ai acquis mon goût immodéré du travail. J’ai commencé ma carrière professionnelle dans le travail temporaire et le recrutement et, après y avoir gravi tous les échelons, j’ai décidé de créer ma propre entreprise. Ainsi, en 1992, est née IDEA Service, société de travail temporaire avec des agences à Haguenau, Mulhouse, Strasbourg, puis, je me suis ouvert à l’international avec des filiales à Karlsruhe et à Montréal.

Comment êtes-vous arrivé à la présidence de la Chambre de Commerce?

Conscient des difficultés que rencontrent les entreprises, j’ai très vite voulu apporter mon expérience au service de l’économie de notre territoire. Président de la CGPME68 depuis quelques années, j’ai été élu à la CCI et nommé vice-président. J’ai fonctionné en binôme avec Jean-Pierre Lavielle sur les questions de restructuration des CCI et sur leur positionnement au sein de la grande région ACAL. Dans un souci de continuité et pour voir aboutir les travaux entamés, Jean-Pierre Lavielle a souhaité me passer le relai à la présidence de notre Chambre. L’assemblée générale du 23 novembre 2015 m’a élu à l’unanimité.

Quels sont vos grands projets pour 2016 et 2017?

Je veux continuer de développer la proximité, notre principale préoccupation en Sud Alsace. Nous sommes, en effet, très proches de nos entreprises et avons un service qui leur est dédié. Je souhaite également faire profiter toute la région Alsace, voire l’ACAL, de notre modèle. Je tiens ensuite à renforcer et à accroître nos partenariats avec nos voisins allemands et suisses, sans oublier nos amis belfortains. Je serai présent pour accompagner les CCI alsaciennes dans leur mutation et faire reconnaître leur leadership naturel sur les thématiques «industrie» et «export». Enfin, je continuerai de développer le lien essentiel entre l’université et le monde de l’entreprise.

11/01/2016Partager