Data : risklayer décortique l’épidémie depuis Karlsruhe

KARLSRUHE

La lutte contre le coronavirus n’est pas qu’une affaire de masques et de recherche médicale. L’économie numérique prend également sa part. Celle-ci fournit des outils de travail à distance qui permettent de limiter le ralentissement économique, mais joue également un rôle important via la collecte et la visualisation de données cruciales. Adossé à l’Institut de Technologie de Karlsruhe, le think tank Risklayer est spécialisé dans la collecte et le traitement de données liées aux risques naturels. Risklayer compile près de 5 000 sources de données différentes sur le coronavirus. En quelques clics, le site dédié permet d’accéder à de nombreuses données également traitées par la source de référence en Allemagne, l’institut Robert-Koch : nombre de cas absolus et relatifs, mortalité, guérison… Mais il propose également des données sur la diminution des déplacements en période de confinement. Si le site se contente d’ordonner les données par région administrative pour les pays étrangers, il va à une échelle beaucoup plus fine en Allemagne, puisqu’il propose des données par circonscription, voire par commune. Pour James Daniell, cofondateur de Risklayer, le but est simple : « Plus nous serons capables d’identifier précisément les zones à risques, plus nous serons capables de nous protéger. » En plus du scraping (la collecte automatique et massive de données en ligne), Risklayer s’appuie sur le crowdsourcing, avec une centaine de volontaires qui recensent manuellement auprès des autorités le nombre de personnes infectées. Cela permet de produire un état des lieux aussi actuel que possible de la situation et de devenir une source de référence pour les médias et les chercheurs du monde entier. > P.P.

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