Cflou : c’est bien vu !

Cette idée lui a été inspirée par les difficultés rencontrées par son beau-père à se procurer ce type d’équipements. Aujourd’hui, son entreprise compte 50 000 clients en France et dans les pays francophones. Son catalogue comprend un millier de produits sourcés dans le monde entier, qui contribuent à redonner de l’autonomie aux personnes malvoyantes et non-voyantes. « C’est un marché de niche qui n’intéresse pas les opticiens, car peu rémunérateur. Pourtant, il y a 1 700 000 déficients visuels dans notre pays, dont 200 000 non-voyants. Ce sont des personnes souvent âgées, très isolées, qui n’imaginent pas que leur vie puisse s’améliorer avec des loupes ou des lunettes électroniques, des machines à lire, des téléagrandisseurs, des montres ou horloges parlantes, des téléphones adaptés et même des jeux de société à gros caractères. Ce sont donc les aidants qui viennent vers nous. Dans le monde du handicap, l’empathie est essentielle, il faut se mettre à la place du client et comprendre ses réactions. Nous trouvons toujours une solution », affirme Olivier Dellabe. Dernière innovation maison, un casque de réalité virtuelle conçu pour simuler certaines pathologies de l’œil (DMLA, glaucome, photophobie). Un outil de sensibilisation destiné au grand public et aux professionnels de santé, pour leur permettre de comprendre les difficultés rencontrées par les malvoyants et les inciter à devenir prescripteurs de solutions techniques adaptées. Si l’essentiel des ventes se fait en ligne, CFLOU dispose également d’un point de vente près de Saverne, mais aussi… sur les Champs-Élysées, à la Maison de l’Alsace !

L’insertion professionnelle des personnes déficientes visuelles

Alors que le taux de chômage des personnes handicapées est de 14 %, celui des déficients visuels atteint 50 %. L’adaptation du poste de travail d’un salarié déficient visuel est donc un enjeu majeur pour le maintenir dans l’emploi. « Nos experts réalisent une étude approfondie du poste de travail. Ils prennent en compte l’éclairage, le poste informatique, la téléphonie, la lecture/écriture sur papier, les déplacements. Certaines lunettes électroniques permettent de travailler debout et même de reconnaître des visages », expose Olivier Dellabe. Le matériel préconisé est ensuite prêté afin de valider ou non les choix techniques, avant d’être vendu ou loué, quand il s’agit de salariés en période d’essai ou en CDD. Une formation spécifique est également proposée. Jusqu’à 80 % du coût des équipements peut être pris en charge par l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph). Désormais, les déficients visuels ont l’espoir de ne plus se résigner au chômage ou à exercer les métiers de masseur ou d’accordeur de piano. > P.H.

CFLOU 
112 rue Principale à Schwenheim • 03 88 01 24 55
cflou.com 
 Cflou 
 @CFLOU1 
 cflou_officiel 
 CFLOU  

Contact CCI → Direction Commerce
03 88 75 25 65
commerce@alsace.cci.fr