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Savoirs pour réussir Grand Est : la parade contre l’illettrisme et l’illectronisme

2,5 millions de personnes sont en situation d’illettrisme en France. « Savoirs pour réussir » mobilise des bénévoles, des partenaires et des moyens pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes à partir de 16 ans et des adultes qui ne maîtrisent pas les compétences de base : lecture et écriture, mais aussi calcul et usage du numérique.

Caroline Bartelmann et Salvatore Parello, directrice et président  de Savoirs pour Réussir Grand Est © Dorothée ParentEn 1998, dans le cadre de la loi de lutte contre les exclusions, le ministère de la Défense avait testé les compétences en lecture des garçons et des filles participant aux Journées d’appel de préparation à la défense. Le constat était alarmant : 11 % des jeunes en difficulté et la moitié d’entre eux en situation d’illettrisme. C’est l’expérimentation de terrain réussie pour accompagner ces jeunes qui a débouché sur l’opération « Savoirs pour réussir », initiée par la Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité. « Aujourd’hui en France, 7 % des 18-65 ans sont confrontés à l’illettrisme après avoir été pourtant scolarisés. La moitié exerce une activité professionnelle », précise Caroline Bartelmann, directrice de l’association Savoirs pour Réussir Grand Est, soutenue par la Caisse d’Epargne Grand Est Europe, son principal mécène, et sa fondation d’entreprise. « Les salariés en situation d’illettrisme s’inscrivent souvent dans des stratégies de contournement pour masquer leurs difficultés auprès de leurs collègues et de leurs responsables. » Dans son guide "Développer les compétences de base en entreprise : des solutions existent", l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) propose une check-list sous forme de quizz pour détecter les indices d’une situation d’illettrisme en entreprise.

Rendre le salarié plus autonome et plus efficace

« Pour aider un salarié, il faut commencer par bannir l’utilisation du terme illettrisme. Parler plutôt de la maîtrise des compétences de base : lire, écrire, calculer. Sans oublier les compétences numériques, car il existe aussi des situations d’illectronisme correspondant au fait de ne pas être autonome dans l’usage du numérique. L’entreprise peut bien sûr mobiliser son plan de formation, mais notre association propose une solution alternative beaucoup plus confidentielle, sur mesure et entièrement gratuite. Avec nos deux salariées et nos 30 bénévoles, nous formons la personne dans l’une de nos antennes à Schiltigheim, Colmar et Mulhouse, à raison d’une à deux heures par semaine, pendant plusieurs mois, jusqu’à l’autonomie. Nous travaillons exclusivement sur des cas concrets de la vie courante, mais aussi de l’activité professionnelle de l’apprenant. » L’enjeu pour l’entreprise qui choisit de détecter et d’agir, c’est de rendre le salarié plus autonome, plus efficace, de limiter les risques opérationnels et de lui permettre d’accéder à de nouveaux apprentissages pour évoluer au sein des équipes. « L’aider à lever des difficultés dans sa vie professionnelle et dans son quotidien, c’est lui permettre de se libérer de la honte d’être hors norme et de s’épanouir. C’est à la fois un enjeu sociétal et de performance. » > C.W.

Savoirs pour Réussir Grand Est
03 88 52 55 41
caroline.bartelmann@savoirs-pour-reussir.frsavoirs-pour-reussir.fr
@sprgrandest
Savoirs Pour Réussir Grand Est

 

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