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Maison E.Boehm : vivre de sa passion

Colmar

Se reconvertir pour fonder son entreprise et exercer un métier qui corresponde bien à ses valeurs, c’est le choix qu’a fait Éric Boehm en 2022, en créant la Maison E.Boehm, spécialisée dans l’art textile.

Le point noué tibétain permet de réaliser des tapis luxueux tout en offrant des textures originales. © Serge NiedÉric Boehm ambitionne de partager et transmettre sa passion pour l’art du tissage. Lorsqu’il se lance dans l’entrepreneuriat, le premier qu’il met en avant c’est le point noué tibétain, un savoir-faire né il y a plus de 1 500 ans. Cette technique convient particulièrement à la réalisation de tapis contemporains. Son objectif est de faire confluer les travaux d’artisans et d’artistes. « J’ai surtout envie de partager, de montrer aux artistes, aux décorateurs et architectes tout ce qu’il est possible d’imaginer avec ce point noué tibétain », confie Éric. Pour lui, cette technique artisanale permet de réaliser des tapis luxueux, tout en offrant des textures différentes. Au-delà du côté fonctionnel, ces « Mosaïque de velours » comme Éric aime les appeler, deviennent des éléments de décoration qui confèrent une forte personnalité à une pièce. Le produit se positionne clairement dans l’univers du luxe.

Équipé d’un logiciel spécifique au textile, il créé les motifs point par point. Puis les tapis sont réalisés à Katmandou au Népal, devenu le nouveau berceau du point noué tibétain. Il faut compter au minimum trois à quatre mois pour fabriquer un tapis. Réalisé entièrement à la main, il peut compter entre 150 000 et 320 000 nœuds au m². Actuellement, trois collections sont disponibles, dont une en partenariat avec l’artiste plasticien colmarien Éric Bleicher. Tous les tapis proposés racontent une histoire.

En tant qu’éditeur d’arts textiles, Éric a pour ambition de sauvegarder un patrimoine artisanal, tout en veillant à n'utiliser que des matières naturelles et renouvelables, comme la laine de mouton ou la fibre d’ortie que l'on trouve sur les hauteurs de l’Himalaya. Aussi appelée soie végétale, elle présente plusieurs propriétés : antibactérienne, antimicrobienne et thermorégulatrice. Les teintures sont également réalisées à partir de plantes locales du Népal. « Nous prenons ce que la nature nous donne », se félicite Éric Boehm qui tient à affirmer son engagement écologique et social.

Un stage de 5 jours très utile

Issu d’une grande entreprise, Éric, ingénieur textile de formation, connaît bien son fonctionnement. Mais monter son projet personnel n’est pas facile lorsqu’on se retrouve seul. C’est pourquoi, il a décidé de suivre le stage « 5 jours pour entreprendre » proposé par la CCI. « J’ai trouvé qu’en cinq jours on a une bonne mise à niveau. Les intervenants et le groupe étaient très intéressants. C’est important de pouvoir échanger, de voir les problématiques des autres stagiaires et de ne pas rester seul dans son coin. J’avais besoin qu’on me donne un retour par rapport à ce que je voulais faire. On apprend beaucoup de choses sur le vocabulaire, la communication, etc. Seul bémol, la partie comptable, très intéressante, mais trop dense sur ces 5 jours », conclut-il. > P.C.

Maison E.BOEHM
3 rue des Prêtres à Colmar • 06 37 27 13 37
eboehm.fr
maison_eboehm 
E.BOEHM – Art Textile


Stage « 5 jours pour entreprendre »

Direction Entrepreneuriat et Cession
Laetitia Coccorullo • 06 68 13 32 90 •  l.coccorullo@alsace.cci.fr

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