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« Chroniques de Waral »  : tous les coups sont permis

Colmar

Robin Keller envisage d’exploiter sa licence graphique sur d’autres projets ou sur des extensions de jeu. @DRAu Moyen-Âge, dans la ville de Heldenheim (littéralement maison des héros), la guerre civile et les luttes d’influence font rage. Sur fond de magie et de sortilèges, des factions s’affrontent pour atteindre le pouvoir et prendre possession des quartiers. Cet univers médiéval-fantastique, dans la droite lignée du « Seigneur des Anneaux », imprègne le jeu de société « Chroniques de Waral » inventé par Robin Keller. Ce jeune Colmarien de 28 ans, ancien ludothécaire, a recherché un univers graphique et une identité visuelle liés à l’Alsace : les maisons à colombages et l’architecture sont autant de clins d’œil à sa ville natale.

« Via l’univers Waral, on essaie de traiter des sujets d’actualité à travers le prisme du fantastique », complète-t-il. Plus d’une centaine d’illustrations exclusives réalisées par Jean Imhoff, l’un des plus grands illustrateurs alsaciens, composent le jeu. Sa mécanique a été pensée pour qu’aucune partie ne se ressemble. Ainsi, les cartes ruse, qui permettent de voler des pièces à un autre joueur, d’éliminer l’un de ses personnages ou de détruire l’un de ses quartiers, peuvent retourner la partie. Alors que 95 % des jeux sont produits en Chine, Robin peut se targuer d’avoir vendu 1 300 boîtes made in France en seulement un mois et récolté plus de 40 000 € sur la plate-forme américaine Kickstarter. Un marché américain sur lequel il a jeté son dévolu, en proposant une version anglaise baptisée « Chronicles of Waral ». Le Philibar à Strasbourg, L’Aliane à Colmar et Team Factory à Mulhouse, qui ont récemment réuni des testeurs, pourraient bien distribuer ce jeu d’affrontement, qui représente 75 % des jeux de société en France. À l’instar de son illustre homonyme « Robin des Bois », Robin Keller a touché sa cible !  > D.K.

Chroniques de Waral
chroniquesdewaral.fr

Robin Keller (Waral SE) 

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