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Strasbourg Place Financière et tertiaire : la pierre-papier, un investissement qui résiste à l’inflation

( Association réunissant plus de 130 acteurs du monde financier local )

© DRQu’est-ce qu’un placement en pierre-papier ?

Il s’agit de parts dans un fonds qui investit dans des actifs immobiliers, tels que des bureaux, des entrepôts logistiques, des commerces, des hôtels, des logements. La pierre-papier peut prendre la forme de société civile de placement immobilier (SCPI) ou d’organisme de placement collectif immobilier (OPCI). Dans le premier cas, les investissements se font à 90 % dans des actifs plus immobiliers et à 60 % dans le second cas. Le reste est investi dans des actifs financiers plus classiques. Il est également possible d’investir en pierre-papier dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie.

Quels en sont les avantages ?

Contrairement à un investissement immobilier classique, la pierre-papier est en règle générale plus liquide, surtout si elle est détenue au travers d'un contrat d'assurance-vie. En outre, les loyers sont indexés sur le niveau d’inflation dans le cadre des baux commerciaux, ce qui est un avantage certain en cette période de forte hausse des prix.

Quels rendements peut-on attendre ?

Les rendements varient de 3 à 7 % selon la stratégie du fonds, avec une moyenne de 4,5 %. Les fonds investis dans les bureaux, malgré le développement du télétravail, et dans la logistique sont actuellement les plus dynamiques.

Quel est le degré de risque ?

Il est lié à la stratégie d’investissement du fonds. Plus le risque est diversifié sur la typologie d’immobilier et sur la localisation géographique, plus il est faible. Sur une échelle de 1 à 7, je le situerais à un niveau 3, sachant que le niveau 1 est le moins risqué.

Quelles en sont les incidences sur le plan fiscal ?

La pierre-papier est soumise au même régime fiscal que l’immobilier classique, qu’il s’agisse des revenus locatifs, des plus-values lors de la revente ou éventuellement de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Si les parts sont détenues au sein d’un contrat d’assurance-vie, elles bénéficieront du régime fiscal spécifique à ces contrats. > Propos recueillis par Patrick Heulin

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