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Biliso France : À bicyclette (électrique)

Après avoir rallié les professionnels aux véhicules électriques, Olivier Metzger espère conquérir les particuliers, qui préfèrent pédaler plutôt que se laisser porter.

© Big Family

C’est une petite boutique discrète dans la rue du Saint-Gothard à Strasbourg, au milieu des résidences. Poussez la porte, entrez, observez. Une ribambelle de vélos simples, pliants, cargo, des scooters et des trottinettes électriques sont soigneusement alignés face au mur peint en un joli mauve.

« Voilà mon showroom ! » accueille Olivier Metzger, jeune diplômé d’un Bachelor en marketing et affaires internationales. Et surtout, patron depuis août 2011 de la société Biliso, spécialisée, vous l’aurez compris, dans la vente de véhicules électriques.

Après les professionnels…

Ses produits ont rapidement conquis certaines entreprises, directement concernées par leurs avantages. « En particulier les professionnels de la livraison et les métiers libéraux, comme les infirmières, qui se déplacent très souvent. Vu le prix de l’essence, ils font de grosses économies. »

La recharge d’une batterie de vélo électrique, à brancher sur une prise de courant ordinaire, coûte environ 0,10 € pour cent kilomètres. « Pour certains, c’est aussi un moyen d’appliquer leurs convictions écologistes à leur vie professionnelle… Ou d’en faire un argument de communication, » admet Olivier Metzger dans un sourire.

… convaincre les particuliers

Les cyclistes amateurs restent plus difficiles à séduire. « Il y a une mauvaise compréhension de l’intérêt du vélo électrique. Beaucoup de personnes me disent « je n’en ai pas besoin, c’est pour les papis, moi je peux encore pédaler ! ». Or, le but est d’aller plus vite, jusqu’à 25km/h, plus loin et de manière agréable. S’ils veulent vraiment faire du sport, il suffit de ne pas déclencher la batterie, » objecte-t-il. Mais acquérir l’un de ces objets reste un investissement. Comptez entre 700 € (pour la trottinette) et 1 400 € (pour le scooter).

Une longueur d’avance chinoise

La dizaine de modèles choisis par notre jeune entrepreneur, homologués pour le marché européen, proviennent directement de quatre usines chinoises. « Cela fait 15 ans que ce pays fait de l’électrique, leurs produits sont beaucoup plus développés. C’est un vrai mode de vie chez eux. »

Il a d’ailleurs eu l’idée de se spécialiser sur ce créneau en constatant à quel point le marché français, par rapport à la Chine, aux pays d’Europe de l’Est, visités pendant ses études, était peu développé. D’où son prochain projet : déménager dans un local plus visible pour rendre sa conversion des Strasbourgeois à l’électrique plus facile.

Biliso • 3 rue du Saint-Gothard à Strasbourg • 03 88 52 18 32 • www.biliso.com

18/09/2013Partager