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SIVOM du Bassin de l’Ehn : comment changer de conduite?

Dans le sillage du Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple (SIVOM), c’est tout un territoire qui fait la guerre aux effluents polluants.

CCI partenaire

En tant que porteur du projet, le SIVOM du Bassin de l’Ehn est chargé de mettre en œuvre l’opération avec différents partenaires: les représentants des chambres consulaires, dont la CCI, des organisations professionnelles, des collectivités et différents acteurs de la gestion de l’eau. L’Agence de l’Eau Rhin-Meuse apporte des aides financières aux entreprises s’engageant dans la démarche.

 

Cette opération collective de lutte contre les pollutions diffuses de l’eau cible les activités économiques du territoire. Elle vise à aider les commerçants, artisans, industriels ou établissements publics à améliorer la qualité de leurs rejets d’eaux usées et la gestion de leurs déchets dangereux liquides. «La démarche portée par le SIVOM du Bassin de l’Ehn fait suite à une enquête qui a permis de relever qu’environ 70% des entreprises ont mis en œuvre des pratiques respectueuses de l’environnement », précise Jérémie Steiger, chef de projet au SIVOM. « Il reste à fournir un effort particulier pour les autres 30%.» L’opération a une durée de trois ans et prendra fin en juillet 2017. Elle s’inscrit dans le cadre d’un contrat de partenariat entre l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse et le SIVOM du Bassin de l’Ehn. Concrètement, les entreprises peuvent bénéficier d’un accompagnement gratuit (aide au montage du dossier de demande de subventions, conseils) de la part du SIVOM et des partenaires impliqués. La mise en place d’équipements respectueux de l’environnement peut ainsi être financée jusqu’à 55% par l’Agence de l’Eau. De même, l’élimination des déchets dangereux bénéficie d’un taux de subvention majoré de 50%. Car l’enjeu est de taille.

Régularisation plutôt que répression

«Les rejets de pollutions diffuses dans les égouts peuvent perturber l’écoulement dans les égouts et le fonctionnement de la station de traitement des eaux usées, en particulier la flore bactérienne de la station d’épuration », souligne Jérémie Steiger. « Les performances épuratoires, la qualité des boues d’épuration et donc, au final, le milieu aquatique peuvent être impactés.» Des conséquences auxquelles les entreprises sont sensibles. Et nombreuses sont celles qui s’engagent dans la démarche initiée par le SIVOM. «Nous sommes dans une optique de régularisation, pas de répression.» Message reçu par le restaurant La Grange du Gloeckelsberg. «Nous nous sommes appuyés sur le dispositif d’aides pour nous mettre en conformité », reconnaît Christian Halbwachs, à la tête de l’établissement. « Après devis pour l’installation d’un bac à graisses, puis validation des équipements retenus, le SIVOM s’est chargé de monter le dossier d’aides. Notre investissement – matériel et travaux – a été soutenu à 55%.» E.P.

© Benoît Linder

SIVOM du Bassin de l’Ehn • 38, rue du Maréchal Koenig à Obernai • 03 88 95 16 00 • j.steiger@sivom-ehn.fr

Service Développement Durable • Pierre-Antoine Deetjen • 03 88 75 25 47 • pa.deetjen@alsace.cci.fr

09/03/2016Partager