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Auberge de Frankenbourg : la volonté de proposer le meilleur !

La Vancelle/67

Au cœur du village fleuri de La Vancelle, dans le Val d'Argent, les frères Buecher, Sébastien en cuisine et son cadet Guillaume en salle, perpétuent la tradition gastronomique de l’auberge fondée par leurs parents en 1985. 

Les frères Buecher partagent le même objectif : la satisfaction et la fidélité  de leurs clients. © Dorothée ParentNe parlez pas à Guillaume de son restaurant ! Nous sommes ici dans une auberge ! Quelle différence ? « La convivialité », répond-il instantanément. Il est vrai que cet établissement étoilé, au Michelin depuis 2005 réunit tous les ingrédients pour passer un excellent moment : un cadre superbe entouré de nature au pied des Vosges, une décoration sobre, mais chaleureuse et surtout une cuisine créative, élaborée avec des produits d’exception et de saison. « Nous nous fournissons de préférence localement, à commencer par notre propre jardin pour les légumes, mais nous n’en faisons pas une religion. Si nous avons choisi le pigeon de Théo Kieffer à Nordhouse, c’est parce qu’il est vraiment incroyable. Notre agneau, lui, vient du Quercy, sans doute le meilleur de France. Ce qui importe avant tout, c’est la qualité ! » assure Guillaume. Leur offre gastronomique se décline en quatre menus, mais chaque plat peut être commandé indépendamment. Le menu « Tentation Saisonnière » en trois services est proposé en semaine uniquement, idéal pour un repas d’affaires. Le week-end, il faut choisir entre une « Petite Dégustation » en cinq plats et une « Grande Dégustation » qui en aligne huit. Sans oublier le menu végétarien. On aura compris qu’on ne vient pas à l’Auberge Frankenbourg pour picorer ! « À son époque, mon père proposait des menus gargantuesques avec des poissons de 150 grammes. Comme il avait peur que les clients aient faim en sortant, il ajoutait toujours un caquelon de riz », s’amuse Guillaume.

Un verre de saké avec du poisson !

La cuisine de la maison mêle la tradition française à des influences cosmopolites. Un métissage inspiré par les voyages de Sébastien qui suivait le regretté Émile Jung lors de ses performances dans le monde entier. « Nous n’avons pas de plat
« signature », mais des clients viennent chez nous spécialement pour notre œuf en basse température, blettes au miel à la truffe, artichaut et émulsion de volaille à la truffe », confie Guillaume. 

Filet de chevreuil, chou-rave cuit au citron, barkäs et croustillant de sésame noir © Dorothée ParentCôté cave, il aime faire découvrir des vins atypiques produits par les membres du groupe des « Jeunes Vignerons d’Alsace », tous fervents défenseurs d’une viticulture sans entrants chimiques. « Il faut absolument goûter les vins de macération de Florian Beck-Hartweck à Dambach », recommande-t-il. Lui-même n’hésite pas à casser les codes, en proposant d’accompagner certains plats avec de la bière, du cidre et même de servir un verre de saké avec du poisson ! Le cadet des frères Buecher accorde de l’importance aux arts de la table. Sous la haute charpente en bois clair, les tables bien espacées sont joliment dressées à l’aide de nappes blanches gaufrées et d’une vaisselle originale conçue spécialement par la céramiste strasbourgeoise Barbara Leboeuf. Une deuxième étoile serait sans doute une belle récompense pour la famille Buecher et ses équipes. « Ce n’est pas notre obsession car ce qui nous fait le plus plaisir, c’est avant tout la satisfaction et la fidélité de nos clients », conclut Guillaume. > P.H.

Auberge Frankenbourg 
3 rue du général de Gaulle à La Vancelle • 03 88 57 93 90
frankenbourg.com 
 Auberge Frankenbourg
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