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trois questions à Jean-Pierre Lavielle : les 4 axes stratégiques de Bâle, transposables à l'Alsace

© Serge Nied / Studio Chlorophylle

Nous présentons dans ce magazine les 4 axes stratégiques de la ville de Bâle. Seraient-ils transposables à Mulhouse et au Sud Alsace?

Oui, en partie. Si en France certaines décisions, en matière de droit du travail ou de fiscalité, relèvent encore du gouvernement central, d’autres émanant des pouvoirs locaux pourraient nous servir de modèle. Cette politique en quatre axes n’est pas vraiment compliquée et s’appuie surtout sur du bon sens. Nous avons en plus plusieurs projets communs avec Bâle, comme le raccordement ferroviaire de l’EuroAirport, le renforcement de l’aménagement urbain sur la collectivité de Huningue et la prolongation d’une ligne de tram bâloise sur Saint-Louis.

Sur lequel de ces axes la CCI pourrait-elle être un levier?

Nous avons le devoir d’agir sur l’accroissement de la compétitivité et le rayonnement économique de notre territoire. C’est par exemple en tant qu’acteurs de l’aménagement du territoire ou comme experts du développement de l’entreprise que nous jouons notre rôle. Mais nous ne pouvons pas faire de miracle si le gouvernement et les collectivités maintiennent cette pression fiscale sur nos entreprises. Et là encore Bâle est un formidable exemple! Si on y regarde de plus près, la Suisse est un des pays les plus compétitifs au monde, particulièrement le nord ouest de la Suisse. Ils ont su prendre les décisions nécessaires et surtout les mettre en application pour en arriver là.

Les municipales approchent, c’est un message que vous souhaitez faire passer aux candidats?

Oui et je suis même prêt à les recevoir individuellement pour faire entendre la voix des entrepreneurs. Je pense que nos politiques gagneraient à regarder un peu de l’autre côté de la frontière. Ce n’est pas la peine de tout réinventer, basons-nous sur des modèles qui fonctionnent!

13/01/2014Partager