Commerce de centre-ville : enchanter le client

« Le modèle des 50 dernières années, équilibrer le commerce entre centre-ville et périphérie, explose ». Le mot d’introduction de David Lestoux du cabinet Cibles & Stratégies était à l’image de sa conférence : concrète et franche. À l’occasion du lancement de la septième édition de la Journée nationale du commerce de proximité, il a exposé des solutions pour « revitaliser son cœur de ville et l’adapter au commerce de demain ». Près de 70 commerçants et associations y assistaient.

Que peuvent faire les collectivités et leurs partenaires pour s’adapter aux changements des modes de consommation (e-commerce, circuits courts…), d’urbanisme (hausse des loyers) ou de réglementation (lois Alur et Pinel) ? « Réfléchir à la vocation que l’on souhaite donner à son centre-ville, en se mettant à la place de l’usager, avant même de parler de la place du commerce », répond David Lestoux.

Un centre-ville diversifié

Pour lui, ce processus passe par trois phases: définir géographiquement l’espace de centralité, agir sur ses facteurs d’attractivité (l’habitat, l’économie, l’identité et les services) et penser à 360, autrement dit avec une diversité des activités. Cette base définie, il propose des leviers d’action : diversifier l’habitat, garder des équipements de flux (mairie par exemple), « enchanter le client » et gérer l’accessibilité et le stationnement.

De manière transversale, les centres-villes doivent développer les services, l’offre non sédentaire et les vitrines numériques des commerçants. « Sans hésiter à protéger l’offre commerciale et coordonner l’ensemble de ces actions de revitalisation, entre les différents acteurs locaux ».

L.D.      Suivre @LeaDavy

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