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le lycée Siegfried sort en boîte chez Edeka

Dans le cadre du partenariat « Les classes sortent en boîte », des élèves du lycée Siegfried à Haguenau ont visité une usine de l’entreprise allemande Edeka. Témoignages croisés des partenaires.

Le dispositif « Les classes sortent en boîte »

Cette convention de partenariat est signée entre le Rectorat, un établissement scolaire, une entreprise alsacienne ou allemande et la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Elle vise à faire découvrir aux élèves une entreprise et ses métiers, via des journées de visite, des stages, des interventions de professionnels au collège ou au lycée, des simulations d’entretiens d’embauche…

 

Les amateurs de shopping ne sont pas les seuls à franchir le Rhin. Les jeunes s’y mettent aussi : des apprentis en boucherie, en seconde techno­logique au lycée Siegfried à Haguenau, ont visité en avril dernier le « Fleischwerk » (usine de préparation de produits carnés) de l’entreprise allemande Edeka, basée à Rheinstetten.

Cet échange, qui entre dans le cadre d’une convention « Les classes sortent en boîte » (voir encadré), visait à « faire découvrir la réalité du métier, détaille Gabi Oser, d’Edeka. Nous avons suivi la transformation de la viande depuis l’arrivée des carcasses jusqu’aux divers produits finis. À la fin de la journée, les élèves ont découvert le chariot de livraison destiné au magasin et assisté à toutes les étapes de la commande par le magasin, y compris la mise en place des produits. »

Les classes sortent en boîte et trouvent un stage

Avec cette visite, Edeka espère convaincre ces jeunes « très bien formés » d’effectuer leur période de formation en entreprise, stage ou apprentissage dans un de ses « nombreux points de vente à proximité de la frontière. En Allemagne, nous manquons de main-d’œuvre qualifiée. » De son côté, le Rectorat de Strasbourg adhère aux « Classes sortent en boîte » pour sa « progression tout au long de l’année scolaire, explique Nadine Sigolet, chargée de projet sur les relations écoles-entreprises. La visite était préparée en amont, puis nous avons fait un débriefing avec les élèves. »

Edeka a également participé à la journée portes ouvertes du lycée Siegfried et, prochainement, des simulations d’entretiens d’embauche seront organisées. « Maintenir ce lien avec l’entreprise permet d’informer les élèves plus efficacement qu’une simple visite une fois par an. Surtout que les entreprises allemandes offrent de belles perspectives de carrière, » reprend Nadine Sigolet.

Les élèves du lycée André Siegfried, à Haguenau, lors de la visite de l'entreprise allemande Edeka, dans le cadre de leur convention

Une nouvelle convention transfrontalière

Le lycée Siegfried, la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, l’IHK de Karlsruhe et Edeka signeront à la rentrée une nouvelle convention transfrontalière, la 6e depuis le lancement du dispositif en 2013. L’occasion d’évoquer des pistes d’amélioration : « les élèves ne possèdent pas le permis de conduire. Et pour postuler en Allemagne, ils doivent avoir un bon niveau en langue, » souligne Janine Hoerdt, du service Vie Scolaire au lycée Siegfried. L.D.

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Témoignage : le fonctionnement des conventions « Les classes sortent en boîte », du sur mesureNadine Sigolet, chargée des relations écoles-entreprises au Rectorat de Strasbourg, qui participe aux « Classes sortent en boîte » © DR

Nadine Sigolet, chargée des relations écoles-entreprises au Rectorat de Strasbourg, explique pourquoi et comment le Rectorat participe aux « Classes sortent en boîte ».

Comment se créent ces partenariats ?

« Les établissements scolaires ou les entreprises contactent soit le Rectorat, soit la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, en fonction de leurs besoins. Chaque convention est rédigée sur mesure. Nous passons en revue des formations dans la région et proposons aux établissements de participer. »

Pourquoi le Rectorat y participe ?

« Quand la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin nous a contactés pour nous présenter le dispositif, nous l’avons trouvé pertinent et complémentaire avec certaines de nos actions. Les établissements reçoivent beaucoup de demandes, avoir un cadre validé par le Rectorat est nécessaire. »

Quel est le profil des entreprises qui signent « Les classes sortent en boîte » ?

« Toutes les entreprises peuvent participer, quels que soient leurs secteurs d’activités. Donc il n’y a pas de profil type. Souvent, elles sont confrontées à un manque de main-d’œuvre ou à une mauvaise image de leurs métiers. »

 
02/07/2015Partager