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Trois questions à Jean-luc Heimburger : président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

© Henri Parent

Pourquoi avoir choisi les ETI comme thème de la dernière Assemblée Générale de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin?

Les ETI (entreprises de taille intermédiaire) structurent nos territoires et font vivre une multitude de petits acteurs grâce à leur attractivité. Leur niveau d’exportation est supérieur à celui des PME et elles placent l’innovation au cœur de leur développement. Il est donc vital pour nos emplois et notre économie, en particulier pour l’industrie, de les aider à se développer.

Quels sont les freins au développement des ETI en France?

Les difficultés à transmettre une entreprise, qui ne trouve pas de repreneur et aurait pu continuer à se développer, ainsi que la fiscalité, plus lourde et compliquée, constituent les principaux freins. Ces entreprises, qui comprennent généralement entre 250 et 5000 salariés, ont droit à moins d’aides pour l’apprentissage et pour le Crédit impôt compétitivité emploi (CICE). Enfin, les ETI peinent à recruter en raison de l’inadéquation entre les formations actuelles et leurs réels besoins en compétences.

L’Alsace est-elle une terre favorable aux ETI?

Notre région compte 69 ETI, soit 6% des ETI nationales. Rapporté au poids de notre économie, cela signifie que nous avons deux fois plus d’ETI que les autres régions françaises. Si l’Alsace est une terre favorable, nous devons aider au développement de ces pépites et favoriser l’implantation de nouvelles ETI. Cela créera ainsi une dynamique favorable à toutes nos entreprises.

Le nouveau siège du groupe Lingenheld à Oberschaeffolsheim © AIRDIASOL.Rothan

11/01/2016Partager