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Trois questions à Jean-luc Heimburger : président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

© Henri Parent

Quel bilan dressez-vous de l’apprentissage dans le Bas-Rhin ?

L’apprentissage est une excellente voie pour l’insertion des jeunes: près de trois apprentis sur quatre ont un emploi dans les huit mois qui suivent l’obtention de leur diplôme. C’est bien la démonstration que ces jeunes ont acquis les compétences dont ont besoin les entreprises. Malgré cela, on constate ces dernières années un tassement de l’apprentissage, en particulier pour les niveaux de formation au CAP et au Bac Professionnel.

Comment expliquez-vous ce phénomène ?

Du côté des jeunes et de leurs familles, l’apprentissage n’a pas toujours une bonne image et cela se retrouve dans les choix d’orientation. Pour les entreprises, c’est surtout le contexte juridique et fiscal complexe qui peut être dissuasif.

Justement, que fait la CCI pour accompagner les entreprises ?

Nous agissons à différents stades. D’abord, en aidant les entreprises dans leurs formalités de recrutement: embaucher un apprenti, surtout dans une petite structure, doit pouvoir se faire vite et simplement. La CCI est là pour faciliter les démarches des entreprises qui le souhaitent. Il y a également la mise en relation des offres et des demandes de postes d’apprentis avec le site www.apprentissage-alsace.eu: c’est un outil qui permet de toucher un très large public. Enfin, nous nous adressons aussi aux entreprises qui ne sont pas encore engagées dans l’apprentissage: sur les cinq dernières années, nous avons ainsi contacté plus de 5 000 entreprises non formatrices, fait le point sur leurs besoins et permis la signature de 1 600 nouveaux contrats.

Accueil CCI lors de la Nuit de l'Orientation. © Benoît Linder

09/03/2016Partager