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réalité virtuelle ou réalité augmentée ?

Gregory Maubon est cofondateur et vice-président de RA’pro, association regroupant 40 adhérents pour promouvoir l’utilisation de la réalité augmentée par les entreprises, les institutions et les particuliers en France.

Il faut bien distinguer la réalité virtuelle de la réalité augmentée (RA). Alors que la première propose une immersion dans un univers totalement recréé, la seconde superpose de l’information sous forme de données numériques à une image réelle en 3D. Les domaines d’application sont quasi infinis et le marché potentiel est considérable : partout où l’on a besoin d’une information à un endroit donné, à un moment donné, dans une situation donnée.

© DR

La RA est une nouvelle interface pour accéder à des données contextualisées qui pourra, à terme, remplacer le clavier et la souris dans de nombreux secteurs. Ainsi dans l’industrie, il est possible de concevoir un poste de travail ou même une ligne de production qui intègrera toutes les interactions avec l’environnement. Un procédé bien plus économique que la modélisation. Dans le domaine de la formation, c’est un outil parfaitement adapté à l’apprentissage de gestes techniques, comme par exemple la peinture ou la pose de panneaux isolants, puisqu’il permet de manipuler avec les mains sans interface. Des applications seront même possibles prochainement en chirurgie : en superposant l’image 3D d’un organe sur l’organe réel, on obtiendra une transparence virtuelle, on pourra opérer un patient en réalité augmentée.

Tester les produits en situation

Les spécialistes du marketing ont compris tout l’intérêt de la RA pour permettre à des centaines de milliers d’internautes de tester leurs produits en situation. Parmi les meilleurs exemples, le Makeup Genius de L’Oréal, un simulateur de maquillage qui reproduit fidèlement sur le visage de l’utilisateur les rendus couleurs, les brillances, les matières, les lumières de chaque produit. Ikea dans son catalogue offre la possibilité de visualiser ses meubles installés chez soi.

L’opticien Atol propose l’essayage de lunettes en 3D : après chargement d’une application, la webcam détecte en effet automatiquement le visage de l’internaute et ajuste les montures sur son nez. L’entreprise qui souhaite se lancer doit bien réfléchir sur la situation dans laquelle la RA peut vraiment apporter un plus. Reste ensuite à concrétiser, soit en faisant appel à un prestataire spécialisé ou bien en internalisant les compétences, ce qui peut s’avérer rentable par exemple dans le secteur de la formation. P.H.

Association de promotion de la Réalité Augmentée
06 61 87 14 38 • ra_pro@augmented-reality.frwww.augmented-reality.fr @AugmentedRealityFr

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