Niclaus : des garanties sur l’emploi

Erstein/67

À56 ans, Serge Forster passe la main. L’entrepreneur, qui avait repris la société Niclaus en 2007, a officialisé la cession de l’entreprise au groupe Scharrenberger. La fin d’une belle aventure pour l’industriel qui a fait de Niclaus une référence dans le domaine des épices notamment, multipliant par quatre le chiffre d’affaires de l’entreprise. « Nous sommes particulièrement bien positionnés dans la grande distribution et ce référencement a porté la croissance de la société. J’avais toujours privilégié une transmission familiale, mais mon fils ayant décidé de ne pas reprendre les commandes, je me suis tourné vers d’autres repreneurs potentiels. J’avais le sentiment d’avoir atteint mes objectifs et j’étais convaincu que c’était le bon moment pour céder l’entreprise qui affichait d’excellents résultats sur un marché porteur. Le dossier a été monté avec les équipes de la CCI, l’annonce diffusée sur le site Opportunet. Cette démarche a été un accélérateur. Mon choix final s’est porté sur le groupe Scharrenberger pour deux raisons : son engagement à maintenir l’emploi et sa solidité financière. » Serge Forster insiste aussi sur la nécessité d’être bien conseillé, notamment sur la législation fiscale, les dispositions qui entourent la vente de parts sociales, la maîtrise des garanties d’actif et de passif. « C’est une règle d’or. Il faut prévoir la transmission le plus tôt possible, car plus on attend, plus ça peut coûter cher. » Cet infatigable entrepreneur porte aujourd’hui deux nouveaux projets d’activité autour de l’analyse et du traitement d’eau des piscines et d'implantation de plusieurs supérettes automatiques. Une nouvelle histoire commence.

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