Trois questions à Bernard Stirnweiss : une stratégie de long terme

© Dorothée Parent

Comment la CCI s’implique-t-elle sur le dossier du très haut débit ?

Bernard Stirnweiss • Nous menons essentiellement une action de sensibilisation et d’information auprès des entreprises pour leur expliquer tout ce que le très haut débit peut leur apporter et dont elles n’ont pas forcément conscience: organiser des réunions par visioconférence, travailler à distance, effectuer sa formation en ligne… Ces nouvelles méthodes impliquent d’anticiper une stratégie de moyen-long terme dans les entreprises. Dans le Haut-Rhin, par exemple, nos conseillers de Saint-Louis et bientôt de Colmar peuvent les y aider. Dans le Bas-Rhin, nous axons davantage notre action sur les entreprises rencontrant des problèmes de débit ou souhaitant être raccordées en très haut débit.

Quel est votre rôle auprès des opérateurs ?

B. S. • Nous essayons d’être un intermédiaire entre les opérateurs, qui ne savent pas forcément que les entreprises s’intéressent à leurs offres, et nos ressortissants, qui n’accèdent pas toujours aux informations nécessaires. S’adresser au bon interlocuteur peut parfois débloquer une situation.

Pouvez-vous influer sur le déploiement du réseau ?

B. S. • La CCI participe à la gouvernance de la filière, donc nous remontons les desiderata des entreprises, en particulier sur la question du raccordement en FTTO (fiber to the office). Autrement dit, l’importance pour certaines activités d’avoir un excellent débit grâce à une offre en fibre optique qui leur est spécialement dédiée. Mais ce n’est qu’une action de lobbying, nous n’avons pas de pouvoir décisionnel ou contraignant.

Christiane Burel • 03 88 75 25 92 • c.burel@alsace.cci.fr

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