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Jean-Luc Heimburger : un bilan de mi-mandat

© Jean-François Badias

Quel bilan faites-vous de votre action à mi-mandat?

Je suis satisfait des avancées réalisées pour renforcer notre proximité avec les entreprises. Nous avons fait le choix, à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, de désigner parmi les membres du Bureau des référents pour chaque territoire, à Saverne, Haguenau et Wissembourg, Sélestat, Molsheim, Strasbourg Ville et Strasbourg Campagne. Nous avons organisé des rencontres avec les entreprises de ces secteurs pour détecter leurs problèmes et leur proposer des réponses adaptées et concrètes. Nous avons beaucoup travaillé pour ajuster notre offre de service de la façon la plus précise possible par rapport aux spécificités des territoires. Dans cette même optique, les rencontres des territoires organisées une à deux fois par an permettent aux élus de mieux connaître les secteurs des autres.

Vous avez aussi développé cette stratégie de proximité avec les acteurs locaux?

Absolument. Nous avons accentué notre travail en partenariat avec les élus-conseillers généraux, présidents de communautés de communes, maires… pour les sensibiliser aux problèmes rencontrés par nos ressortissants et favoriser l’implantation des entreprises. Nous devons leur faire comprendre qu’elles restent, bien avant les éventuelles nuisances engendrées par leurs activités, une véritable force pour leurs territoires, pourvoyeuse d’emplois, d’attractivité, et source de revenus…

La problématique de la simplification administrative a-t-elle avancé?

Nous avons fait un pas en avant grâce à la signature du contrat d’objectifs et de performance entre l’État et les CCI, en mai dernier. L’un de ses objectifs est de proposer à l’État des mesures de simplification à mettre en œuvre, comme la dématérialisation des formalités, et de faire remonter les attentes des entreprises. Mais ce n’est pas suffisant, nous allons continuer de batailler pour un choc de simplification. Avec ce vrai millefeuille administratif, plus personne ne s’en sort.

La relance du projet de GCO, que les ressortissants réclament, reste-t-elle l’une de vos priorités?

Plus que jamais. La CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin s’est fortement mobilisée, avec l’ensemble du monde économique, pour en obtenir la relance depuis le retrait du groupe Vinci, l’année dernière. Tout comme nous avons immédiatement réagi à la publication du rapport de la Commission Mobilité 21, qui classe le GCO comme seconde priorité et donc repousse le projet en 2030-2050, nous avons publié une lettre ouverte aux membres de la Commission Mobilité 21 et écrit au Ministre des Transports. Nous ne cesserons de défendre cette infrastructure, qui est vitale pour les entreprises et nécessaire au fonctionnement global du système de transport de l’agglomération strasbourgeoise.

Quid des jeunes entreprises?

Nous avons mis en place un programme d’accompagnement renforcé et personnalisé pour les «pépites», ces start-up à fort potentiel de développement. Notre rôle est de les aider à passer le cap des cinq premières années de leur vie, qui sont les plus délicates, puis de les accompagner dans leur croissance.

Pourriez-vous nous dévoiler l’une de vos principales pistes de travail pour les prochains mois?

La CCI va poursuivre son travail de sensibilisation de la société au fonctionnement des entreprises, qui souffrent d’une méconnaissance de leur rôle et d’une perception trop souvent négative. Les élus ont souligné ces problèmes lors de notre dernier séminaire et formulé plusieurs propositions pour y remédier, comme l’organisation d’un «Grenelle de l’Entrepreneur», la mise en place d’actions pédagogiques auprès des collectivités et des enseignants ou la réalisation d’un guide dans l’esprit de «L’entreprise pour les nuls». Je compte bien faire aboutir ces projets.

18/09/2013Partager