Restauration : la nouvelle Brasserie du Haras
Premier volet de la réhabilitation des anciens Haras,
de Strasbourg, la Brasserie des Haras a ouvert le 17 octobre. Un lieu d’exception pour une cuisine conviviale signée Marc Haeberlin.
D’une capacité de 160 couverts, sur deux niveaux, la Brasserie des Haras propose des plats de cuisine traditionnelle, « bourgeoise et conviviale, plutôt internationale, en perpétuelle évolution », explique Marc Haeberlin, triple étoilé de l’Auberge de l’Ill à Illhauesern. C’est à son beau-fils, Maxime Muller, qu’il a confié l’exploitation de l’établissement. Celui-ci s’est formé à Strasbourg, puis à l’Ecole de Pierre Bocuse avant d’effectuer des stages à l’étranger. Au rez-de-chaussée, la cuisine ouverte permet d’observer le travail
de l’équipe dirigée par François Baur, un ancien de l’auberge de l’Ill. 30 personnes ont été embauchées
par la brasserie, qui proposera salon de thé l’après-midi et bar lounge le soir.
Un magnifique et monumental escalier- imaginé par deux designers architectes, Patrick Jouin et Sanjit Manku, appelle à monter à l’étage... Là, se côtoient petites et grandes tablées et un salon particulier en forme de yourte en cuir cousue main (les peaux ont été offertes par les Tanneries Haas (67 Eichhoffen), fournisseurs de la maison Hermès). Le bâtiment, classé monument historique, a été rénové en préservant les poutres et l’âme du lieu, mariant habilement le bois et le cuir. L’été, une terrasse de 120 couverts complète l’offre, au milieu du corps de ferme. Le ticket moyen ? De l’ordre de 25 euros le midi et de 45 euros le soir.
Prochaines ouvertures : l'hôtel et le bio-cluster
Le restaurant a ouvert ses portes le 17 octobre, après avoir été testé, notamment, par les chirurgiens
en formation à l’Institut de Recherche contre les Cancers de l’Appareil Digestif. La reconversion du site
des Haras a en effet été portée par l’IRCAD, qui loue les bâtiments à la Ville. Deuxième et troisième volets
du projet, l’ouverture d’un hôtel 4 étoiles, également en octobre et d’un bio-cluster qui accueillera d’ici la fin novembre une dizaine de start-up, oeuvrant principalement dans le domaine de la médecine assistée par ordinateur.