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Objets connectés : un avenir sans contact

Outils de renouvellement commercial, services à valeur ajoutée au-delà du e-commerce, vecteurs d’efficacité, simples d’usage et ludiques, les objets connectés accélèrent le pas vers la révolution «tout Internet».

Repères

2,5 millions

de cartes bancaires sans contact sont utilisées actuellement pour le paiement en magasin

80 milliards

d’objets connectés en 2020

Sources: Idate

 

Les entreprises en font un fer de lance de leur nouvelle stratégie commerciale, les particuliers se les arrachent, histoire d’être branchés. La révolution «tout Internet» est en marche rapide. «Une énorme vague sur laquelle il faut savoir surfer», observe Salah Benzakour, dirigeant de Puissance E à Mulhouse. Pour les plus sceptiques, l’IDATE (DigiWorld Institute) rappelle des chiffres qui donnent le vertige – 15 milliards d’objets (machines, terminaux connectés et autres produits dérivés) étaient connectés à l’Internet en 2012, contre seulement 4 milliards en 2010. Et d’estimer ce nombre à 80milliards d’objets connectés en 2020. Mais, quid de l’objet connecté et communicant? Grâce à internet, il a la capacité d’échanger des informations avec un autre objet. Nabaztag, le petit robot lapin aux oreilles joueuses fut un des pionniers. Demain, le réfrigérateur commandera la liste des courses. Aujourd’hui, le champ des objets communicants couvre des besoins à grande et petite échelle, de la goutte d’eau numérique qui gère le stock aux solutions Machine-to-Machine (M2M) utilisées dans l’industrie, en passant par les parcmètres intelligents, sans oublier les smartphones qui deviennent porte-monnaie, clé et agenda. À moyen terme, les objets connectés pourront opérer une analyse prédictive des comportements après l’observation des consommateurs. Salah Benzakour rappelle qu’«Internet a complètement changé les règles du jeu. Il nous connaît mieux que nous-mêmes et influence notre quotidien».

© Ikonoklast_hh / Fotolia

Strasbourg, ville pionnière NFC

Si cela impacte tous les domaines professionnels, deux secteurs sont actuellement très porteurs – la santé où la sécurité des patients est en ligne de mire, puis la domotique qui cherche à répondre aux besoins de confort (gestion d’énergie, optimisation de l’éclairage et du chauffage), de sécurité (alarme) et de communication (commandes à distance, signaux visuels ou sonores) que l’on peut retrouver dans les foyers, les hôtels ou les lieux publics. Au niveau des services de transports et de mobilité urbaine, les villes NFC (Near Field Communication – Communication en champ proche) – dont Strasbourg pionnière avec l’agglomération caennaise – offrent aux possesseurs de mobiles NFC Cityzi l’accès à l’information via des tags. À la clé, un temps d’attente réduit, un service sécurisé et la possibilité de voyager à plusieurs avec un seul mobile.

12/11/2013Partager