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la vision de l’échec économique dans le monde

Selon les cultures, les religions et les pays, l'échec n'est pas vu de la même manière.

© Rodolphe Trider/Fotolia

Dans les pays anglo-saxons, si l’échec reste tout aussi difficile à vivre sur le moment, il est aussi considéré comme une expérience dans une vie professionnelle. « C'est le fait de cacher cet échec qui est mal vu. En Asie, leurs mentalités plus optimistes poussent les entrepreneurs à penser, dès le début de leur initiative, qu’ils ont autant de chances de réussir que d’échouer. Le droit à l’erreur existe et, du fait de leurs sociétés où le collectif prime sur l’individu, tout le monde contribue à la réparer », observe Louisa Ragot (1), coach pour l’association 60 000 Rebonds.

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Le cas ne s'applique pas au Japon, « où les dirigeants s'excusent après un erreur mais dans l'objectif de ne pas perdre la face. Il n'y a pas de travail d'analyse ensuite, relate Jean-Denis Budin, du Credir. Le fait que les Japonais ne prennent jamais deux semaines de vacances complètes, le temps qu'il faut pour se reposer réellement, pose aussi de gros soucis de stress et de burn-out. »

Quid de l'Alsace ?

Dans les pays autoritaires, la donne se complique : le bon fonctionnement de l'entreprise tient aux liens de ses dirigeants avec le pouvoir politique en place, comme en Chine ou en Russie. Quid de l'Alsace ? « Peut-être que la culture germanique de rigueur et de discipline dans le monde économique rendent l'échec encore plus difficile à vivre, » hypothèse Georges Hakim.  L.D.

12/05/2015Partager