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Trois questions à Christiane Roth : présidente de la CCI de Colmar et du Centre-alsace

© Yves Trotzier Photographe

Agir pour la formation professionnelle, c’est contribuer au développement des compétences des actifs afin de répondre aux enjeux des entreprises et des territoires. Quelles sont les actions de votre CCI à ce niveau?

Nous intervenons dans ce domaine via notre Point A – Apprentissage, qui enregistre chaque année plus de 900 contrats et fait le lien entre jeunes et professionnels. Mais aussi par notre Pôle Formation qui accueille près de 6500 stagiaires par an et répond aux besoins des entreprises en quête de compétences. Ces initiatives démontrent que la formation professionnelle a toujours été un enjeu majeur pour la CCI de Colmar et du Centre-Alsace.

Une réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle continue est en cours… Quelles sont ses grandes lignes?

L’objectif du gouvernement est, entre autres, de cibler la formation des salariés peu qualifiés et des demandeurs d’emploi, de simplifier les circuits de financement et d’augmenter le nombre d’apprentis à 500000 d’ici 2017. Ce dernier objectif est certes louable, mais son atteinte est compromise par la disparition de certaines aides relatives à l’apprentissage. Il s’agit là de mesures que nous jugeons plus que dommageables pour les entreprises.

Quelle est la position des Chambres de Commerce et d’Industrie vis-à-vis de cette réforme?

Les CCI souhaitent participer à la négociation et aux débats parlementaires relatifs à cette réforme. Nous proposons notamment de créer et de développer des formations davantage en phase avec les besoins en compétences des entreprises et de laisser les dirigeants libres de décider à quel organisme elles souhaitent verser leur taxe d’apprentissage.

Station du Tanet © Yves Trotzier Photographe

13/01/2014Partager