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L’Auberge de Traenheim : À déguster sans modération

Le restaurant situé près de Marlenheim, porte de la Route des Vins, régale les amateurs de spécialités alsaciennes comme les gourmets friands d’une cuisine plus inventive.

© Jean-François Badias

Dans cette ancienne ferme construite en 1727, l’Alsace est partout. Au-dessus du comptoir, où trône l’inscription «S’Elsass unser Landel» (l’Alsace est notre pays) peinte par Jean Cramer, le même artiste ayant œuvré dans la Maison Kammerzell. Au plafond, des lustres formés par un löjelgücker, ce tonnelet qu’emportaient les ouvriers pour se désaltérer dans les vignes. Dans l’assiette, bien évidemment, où le chef Claude Fuchs cultive le souci du détail. Il parfume son tiramisu à l’orange et au safran de Loess, produit à Wingersheim près de Brumath. Il décline selon la saison ses noix de Saint-Jacques grillées, au jus de rhubarbe vanillé à notre passage. Ces racines gastronomiques bien ancrées ne l’empêchent pas d’inscrire sur la carte des vins – sept pages s’il vous plaît ! – les quatre viticulteurs de Traenheim aux côtés de crus de Bourgogne, de Bordeaux, de la Loire ou du Languedoc. Pas plus qu’elles n’arrêtent l’innovation et la diversification en cuisine, vers les produits de la mer en particulier.

Un virage maritime

Pour (re)familiariser les gourmets aux produits de la mer, Claude Fuchs ne sépare pas ses mets, sur la carte, entre entrées et plats mais entre petites portions et portions normales. « Les clients peuvent profiter du poisson en entrée, tout en se réservant pour le plat ou le dessert… Ou de prendre deux fois du poisson s’ils le souhaitent ! » Le chef applique le même principe à son menu à 43 € : quatre plats servis en petite portion, deux par deux, pour un temps de service restreint et une pause gourmande complète.

L’un des premiers détenteurs du label de maître-restaurateur

Cette offre plus gastronomique, il espère la voir monter en puissance, à l’image de son parcours professionnel. Débuté en salle dans de nombreux établissements, le Chabichou de Courchevel, le Bristol à Strasbourg ou le château Servin à Belfort, Claude Fuchs passe en cuisine lors de son arrivée au château de Pourtalès. Il y reste 12 ans. La reprise de l’Auberge, en 2000, le rapproche de son histoire familiale : ses parents tenaient le Lion Rouge, à Wolfisheim. Grands-parents et arrière grands-parents œuvraient eux aussi en cuisine et en salle… D’ailleurs pour conserver le contact avec les clients, notre chef, lors de l’agrandissement du restaurant, installe une vitre entre les cuisines et l’entrée. Les visiteurs, avant de s’installer, observent son équipe à l’œuvre. Pensez à les saluer quand vous viendrez.

L.D.

© Jean-François Badias

L’Auberge de Traenheim • rue Principale à Traenheim • 03 88 50 38 19 • Fermé le lundi et le mardi soir •
www.aubergedetraenheim.com

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