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Les sales gosses  : du sérieux sans se prendre au sérieux

Ouvert en août 2008, le restaurant Les sales gosses est né d’une idée originale du patron: proposer sept à huit cartes par an, escapades originales autour d’une région ou d’un terroir.

© Benoît Linder

Un peu excentré du centre-ville de Strasbourg, le restaurant Les sales gosses est situé dans un quartier d’affaires foisonnant, qui contribue largement à la fréquentation du midi. Le soir, le restaurant de 65 places ne désemplit pas. Au fond, une salle d’une quinzaine de couverts, très intimiste, accueille idéalement les déjeuners d’affaires. Chez Les sales gosses, pas de carte traditionnelle, mais des ardoises de suggestions, accrochées aux murs ou présentées à chaque table. Ce sont six entrées et six plats, déclinés en harmonie avec l’escapade du moment. Illustration récente, menant du cœur du Poitou jusqu’au port: le moelleux d’artichaut à la coriandre fraîche, crème soufflée aux coques, ou encore les ravioles de Saint Jacques en embeurrée de choux, jus corsé de légumes au foie gras. Systématiquement, le chef propose une ou deux recettes typiques des endroits visités, le reste de la carte étant une interprétation plus personnelle autour des produits. Actuellement, le voyage se situe le long de la mer Adriatique, de Venise à Naples. «Cela prépare aux vacances», sourit Fabrice Faucon. Le prix des plats: entre 16 et 21€. L’ardoise sucrée s’adapte aux saisons, tout en gardant son fil conducteur, le plébiscité tiramisu au beurre salé. Le midi, une formule-déjeuner offre le choix entre deux entrées et deux plats, à 14,90€. Les vins? En accord parfait avec la thématique du moment, au verre, en carafe ou à la bouteille.

Une histoire de passion

Issu de l’école hôtelière de Blois, Fabrice Faucon a d’abord travaillé en salle avant d’aiguiser ses dons en cuisine. Avec Arnaud Ziarkowski – une expérience partagée à l’Ami Schutz –, il a décidé d’ouvrir un restaurant qui leur correspondait. «Le concept des cartes thématiques permet de ne pas s’ennuyer, j’ai besoin d’aller voir les produits tous les jours, je fais tout moi-même, même le boudin!», observe Fabrice, ravi de travailler et de transformer des produits bruts et frais. À ses côtés, Arnaud soigne tout particulièrement l’accueil en salle. Ils pratiquent leur métier le plus sérieusement du monde, mais «sans se prendre au sérieux». Et la dénomination du restaurant, quelque peu impertinente, se veut décalée par rapport au raffinement de la cuisine, inventive et haute en saveurs. Depuis le mois de mars, un deux­ième établissement a ouvert à la même adresse: «Les copains débarquent». Une cuisine bistrot, plus accessible, avec des plats dans l’air du temps. Plus petit, il propose une quinzaine de couverts. La ligne directrice est la même: «la qualité proposée au juste prix».

Les sales gosses • De 12h à 13h45 et de 19h à 21h45, fermé le samedi midi et le dimanche • 03 88 25 55 44 • Les copains débarquent • De 19h à minuit… 05 • Du lundi au samedi • 03 88 25 20 80

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